Deux joueuses du Blizzard recrutées aux États-unis
Emma Donovan et Julia Mahoney évolueront pour l’université du Maine
Emma Donovan et Julia Mahoney poursuivront leur carrière avec les Black Bears de l’université du Maine en Division 1 de la NCAA.
Les deux joueuses du programme de soccer du Blizzard du Séminaire Saint-françois rejoindront ainsi leur ancienne coéquipière Emma Cossette, qui a fait le saut chez nos voisins du Sud l’an dernier. La défenseure a été partante à toutes les parties.
« Les deux ont obtenu une bourse complète, a indiqué le responsable du programme de soccer Guillaume Lessard. Les deux ont fait des étincelles ensemble dans le réseau scolaire et civil et elles voulaient poursuivre leur carrière ensemble. Les deux souhaitent mériter un poste de partante dès leur première saison, et l’entraîneur-chef espère la même chose et croit qu’elles pourront combler un besoin en attaque. »
OFFRIR UN CHOIX
Donovan évolue comme attaquante et Mahoney est milieu de terrain offensif. Elles se sont fait connaître à l’occasion de showcases à Boston, au New Jersey et à Toronto au cours des deux dernières années. Le Blizzard dispute de trois à quatre parties par fin de semaine lors de ces sorties pour vendre ses athlètes.
« On n’a rien contre le Rouge et Or de l’université Laval, qui est un super beau programme, mais notre objectif est d’offrir à nos jeunes l’opportunité de se faire voir par des équipes de la NCAA, a raconté Lessard. Après coup, ils décideront d’aller aux États-unis ou de rester au Québec. Ça sera leur décision. Nous serons sûrement copiés dans le futur, mais nous sommes pour le moment la seule école au Québec à offrir cette visibilité. En mai dernier, à Toronto, il y avait 40 recruteurs. Un jeune (Xavier Lacoste) est venu de l’académie Saint-louis pour pouvoir participer aux showcases. »
« Le Maine ne se retrouve pas parmi les meilleurs programmes de soccer, mais les Black Bears évoluent dans une conférence avec une grande parité contrairement au RSEQ, où l’on retrouve seulement deux gros programmes, de poursuivre Lessard. Leur philosophie de développement est très intéressante. Avec l’intelligence artificielle, ils décortiquent chaque match. Au niveau technologique, ils sont du niveau d’une équipe professionnelle. À seulement quatre heures de route, c’est simple de se déplacer pour les athlètes et les parents. »
BOSTON DANS LA MIRE
Lessard lorgne des universités plus réputées de la région de Boston. « On veut développer des contacts à Boston College, Boston University et quelques autres, a-t-il indiqué. Lors d’un showcase à Boston, nos athlètes ont visité Harvard. Ce sont des institutions prestigieuses sur le plan académique et on souhaite y placer des joueuses dans le futur. Des filles auraient pu se retrouver en Californie en division 2 avec Cal State, mais elles ont préféré demeurer au Québec en raison de leurs études en médecine et en pharmacie. »