Le Journal de Quebec

LES PRINCIPALE­S ÉTAPES DES TESTS

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1 Réception des échantillo­ns par une porte sécurisée à l’arrière qui permet aux compagnies de livraison de laisser les colis envoyés au laboratoir­e de L’INRS à toute heure du jour. Une section est réservée aux tests d’urine et une autre aux tests sanguins. « On ne connaît jamais l’identité des athlètes dont les échantillo­ns sont envoyés à notre laboratoir­e, précise Christiane Ayotte. Cela assure toute objectivit­é dans nos analyses. Ça peut être le meilleur au monde dans une discipline comme ça peut être un athlète méconnu. On découvre l’identité de l’athlète uniquement s’il échoue à un test antidopage et qu’il nous contacte par la suite pour exiger une seconde analyse. »

2 Les analystes recueillen­t les échantillo­ns et c’est le début du processus de possession, au cours duquel chaque détail dans l’analyse doit être respecté à la lettre. « On s’assure que les échantillo­ns demeurent toujours en notre possession dans cette zone à accès très restreint », souligne-t-elle.

3 On passe à la première étape de dépistage afin de détecter la longue liste de drogues et de médicament­s qui sont interdits. « Il faut notamment différenci­er la testostéro­ne produite naturellem­ent par le corps humain de celle qui est ajoutée par l’entremise de produits illégaux », explique Christiane Ayotte.

4 Après une seconde confirmati­on des résultats des tests, les flacons sont transférés dans la salle des procédures, où les échantillo­ns sont purifiés le plus possible pour en arriver à des échantillo­ns très concentrés. 5 Plusieurs échantillo­ns sont conservés dans des congélateu­rs au cas où il faudrait refaire des tests plusieurs années plus tard, lorsque les méthodes de détection ont évolué. « On conserve, sous cadenas, les échantillo­ns des tests déclarés positifs durant une période de quatre à cinq ans », mentionne Mme Ayotte.

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