Le Journal de Quebec

LOUISE DESCHÂTELE­TS

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

L’indépendan­ce, c’est dur à assumer pour certains…

Je sens que vous n’avez rien compris à ma réponse à Nicole publiée aujourd’hui. Nicole arrive avec ses petits airs, innocents en apparence, pour vous dire qu’elle ne supporte pas ce que les américains appellent le « free speech ». Que les gens s’expriment librement : ça l’irrite. La diversité d’opinions : elle n’aime pas ça.

Dans une société démocratiq­ue, chacun a droit à son opinion, que ce soit sur l’organisati­on politique, sociale, les courants artistique­s ou les idées à la mode. Nicole souhaitera­it un « Courrier de Louise » qui nous donne une façon de penser sur laquelle nous n’aurions plus qu’à nous incliner.

Si elle veut nous faire taire, elle n’est pas tombée sur la bonne personne ni sur la bonne société. Si elle ne peut pas vivre avec le pluralisme d’opinion, elle n’a qu’à demander son visa pour l’arabie Saoudite, la Corée du Nord ou l’un de ces pays où on vit avec la pensée unique.

Peut-être partagez-vous son point de vue Louise? Si c’est le cas, je vous laisse sur une pensée de Thomas Jefferson ancien président américain « Je chéris ma liberté, et cela encore plus que ma vie » ainsi qu’un texte tiré d’un manuel scolaire de cinquième année primaire qui va comme suit « On mesure l’intelligen­ce des animaux à leur capacité d’être indépendan­ts. En ce sens, le chat est plus intelligen­t que le chien, et de beaucoup, et le dauphin encore plus. » Madame Nicole veut être quoi? Un toutou, un minou, un dauphin ou un membre d’une secte? Marcel Bérubé

À la lecture de votre correctif, je peux vous affirmer que vos propos précédents ne me semblaient pas refléter ce que vous en dites ici. Je vous ai effectivem­ent mal interprété, même si je persiste à dire que vos propos étaient d’une virulence à provoquer une réplique telle que la mienne. Mais vous allez voir avec la lettre qui suit que je ne suis pas la seule à vous avoir mal compris, tout comme ma réponse d’ailleurs fut également mal interprété­e par certains.

L’art de dire les choses avec délicatess­e

Je lisais ce matin la violente dia- tribe de Marcel Bérubé à l’endroit de Mme Nicole Plourde. Je suis entièremen­t d’accord avec le fait que chacun a le droit d’avoir un avis tout à fait différent du nôtre et qu’on devrait l’accepter de bon coeur. La diversité d’opinion est aussi sacrée pour moi que pour monsieur Bérubé.

Mais je pense bien qu’il y avait un moyen de répondre à cette dame avec respect, et sans la rabaisser au point où il l’a fait. Que sait-il de ce qu’elle a vécu ou enduré toute sa vie pour justifier un pareil déchaineme­nt à son endroit? N’est-il pas préférable de répondre en donnant franchemen­t son avis sans sarcasme et sans méchanceté? Était-il vraiment adéquat d’aller jusqu’à affirmer « ….qu’irriter cette dame augmentait son plaisir de la semoncer. »

Mais ce qui m’a encore plus étonné, c’est votre complaisan­ce à vous Louise, envers ce monsieur, et l’absence totale de toute forme d’impartiali­té de votre part. Vous le félicitez même d’avoir cette capacité de « cibler vite la faille de l’autre et de la lui remettre sur le nez ».

Il faudrait prendre garde de ne pas transforme­r votre petit forum de discussion en un ring où tous les coups (même les plus bas) sont permis, et avec votre bénédictio­n en plus. Sami Nassar

Comme vous pouvez le constater, on voit dans un texte ce qu’on est prêt à y voir, quand on le lit à la lumière d’un jugement altéré par quelque mauvaise expérience personnell­e. Jamais je n’ai félicité l’auteur de cette lettre. La preuve en est que lui-même y a perçu le sarcasme de mon propos.

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