Le thé gagne en popularité dans la province
La deuxième édition du Festival du thé qui sera présentée en avril compte doubler le nombre de ses visiteurs
Une jeune entrepreneure de 21 ans, Émilie Saint-pierre-plourde, originaire du Bas-saint-laurent, récidive en présentant la deuxième édition du Festival du thé de Québec, qui aura lieu le 28 avril au Palais Montcalm.
L’an dernier, l’étudiante en communication marketing de l’université Laval a réussi à attirer 500 visiteurs lors de la première édition. Cette année, l’organisatrice compte doubler le nombre de visiteurs.
Présentée en collaboration avec Sébastien Champagne, fondateur de la boutique du thé Sebz, cette activité s’adresse autant aux fins connaisseurs qu’aux néophytes.
Selon l’association du thé du Canada, la consommation de thé a augmenté de 20 %, entre 2010 et 2015.
MULTIPLES VERTUS
Cette boisson aux multiples vertus fait de plus en plus d’adeptes au Québec. La province s’inscrit d’ailleurs au deuxième rang des plus grands consommateurs de thé au pays. « Nous vivons une période très excitante dans le segment de marché du thé », a affirmé Sébastien Champagne.
Le Festival du thé de Québec est né de la volonté d’émilie de faire son chemin dans le milieu événementiel et de sa passion pour le thé.
Sur place, les amateurs pourront faire la dégustation de différentes sortes de thé, en plus d’assister à des conférences. Une vingtaine de kiosques seront présentés. Outre le thé vert, les amateurs pourront découvrir des thés oolongs, ainsi que des thés fermentés qui sont très tendance.
« Je souhaite que le Festival du thé de Québec devienne un événement récurrent, présenté chaque année. Je compte également exporter le concept à Montréal qui est une ville parfaite pour ce type d’événement », a ajouté Émilie, qui adore le thé comme plusieurs jeunes de sa génération.
DU THÉ QUI VAUT DE L’OR
Depuis 2008, la boutique de thé Sebz à Québec, qui a pignon sur rue à deux pas du Grand Théâtre, est un lieu de découvertes puisque l’entreprise fait l’importation de ses sélections.
La boutique offre près de 300 variétés de thé, dont certaines se vendent plus de 100 $ les 100 grammes. Dans cette catégorie, on peut citer des matchas, ainsi que des pu-erh vieillis.
« En Asie, il existe plusieurs bijouteries de thé. The sky is the limit au niveau du prix. À Vancouver, en 2016, il y a eu une galette d’un pu-erh, âgée d’une soixantaine d’années, qui s’est vendue 400 000 $ », a indiqué M. Champagne.
À cet égard, le marché du thé représente, selon lui, plusieurs similitudes avec celui du vin.