Le Journal de Quebec

YANIC PERREAULT VIT TOUJOURS SA PASSION

Il oeuvre au sein des Blackhawks de Chicago et dirige une formation pee-wee

- Kevin Dubé l KDUBEJDQ

Il semble que, pour Yanic Perreault, on peut retirer l’homme du hockey, mais pas le hockey de l’homme. Revenu au Québec après avoir annoncé sa retraite, au terme de la saison 2007-2008, le Québécois n’a pu résister bien longtemps à l’appel du hockey.

En 2013, les Blackhawks de Chicago, équipe avec laquelle il avait passé sa dernière saison en carrière, l’ont contacté afin de savoir s’il souhaitait se joindre au personnel de développem­ent des joueurs de l’organisati­on.

« J’ai tenté l’expérience pendant une demi-saison et, cette année-là, les Blackhawks ont très bien figuré. J’ai continué depuis et ça fait maintenant presque cinq ans que je suis avec l’organisati­on. »

Le Sherbrooko­is de 46 ans travaille donc depuis ce temps avec les jeunes attaquants de l’organisati­on, autant au niveau junior que ceux évoluant avec le club-école des Hawks, les Icehogs de Rockford.

AVEC LES PEE-WEE AUSSI

Mais ce qui amène Perreault à Québec cette semaine, ce ne sont pas ses fonctions d’entraîneur au développem­ent des joueurs des Blackhawks de Chicago. En fait, il est aussi l’entraîneur-chef du Mission de Chicago, l’équipe pee-wee classée no 1 aux États-unis et pour qui son fils, Gabriel, évolue au poste d’attaquant.

« J’aime ça, j’ai toujours été impliqué dans le hockey mineur puisque mes quatre enfants y évoluent. L’important à cet âge est de les aider à s’amuser et ça me permet de passer beaucoup de temps en famille. »

Une carrière comme entraîneur profession­nel n’est toutefois pas dans les cartons… pour l’instant.

« Pour le moment, pendant que mes enfants grandissen­t, je veux faire partie de leur vie et m’impliquer dans leurs activités sportives. Une fois qu’ils auront quitté la maison, on verra s’il y a des opportunit­és. »

UN MONDE DIFFÉRENT

Juste avant de quitter pour Chicago, Perreault s’impliquait déjà beaucoup dans le hockey en Estrie. En 2013, il était venu au Tournoi pee-wee avec son fils Jacob et sa fille Liliane, qui évoluaient pour le Phoenix de Sherbrooke.

Maintenant qu’il vit l’expérience au sud de la frontière, il est à même de constater la différence entre le hockey mineur au Québec et celui aux États-unis.

« À Chicago et aux États-unis, le hockey est beaucoup plus géré par des intérêts privés, ce qui fait que le coût est très élevé, ce qui est un désavantag­e, raconte-t-il. On est chanceux au Québec d’être supporté par les villes et d’avoir des glaces comme ça, même celles à l’extérieur. Aux ÉtatsUnis, on voyage aussi beaucoup. De notre côté, on joue en Ontario, au Michigan, au Minnesota ou au Missouri. C’est donc beaucoup d’engagement de la part des parents. »

À la surprise de plusieurs, d’ailleurs, le Mission s’est incliné en lever de rideau, hier, face aux petits Sabres de Buffalo au compte de 2-1 en prolongati­on. Les jeunes joueurs de Chicago devront donc passer par le Pavillon de la Jeunesse s’ils espèrent faire comme leur entraîneur, en 1983, et remporter le Tournoi pee-wee.

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