Le Journal de Quebec

LE COEUR DE MAMAN A FAIT BOUBOU M BOUBOU M

- ANDRÉ CYR

BOKWANG | Elizabeth Hosking avait pas mal d’admirateur­s au bas de la piste.

Sa maman, Raymonde Aubin, son père, Eric, son frère William, sa soeur Ève avec son ami David Tremblay. Ils étaient tous là pour célébrer le moment, arborant le drapeau canadien et criant le plus fort possible pour encourager la planchiste.

Raymonde n’a pas caché que son coeur a fait bouboum, bouboum quand sa fille a été présentée à la foule et s’est apprêtée à prendre le départ de sa première course. Elle l’a serrée très fort dans ses bras au terme des qualificat­ions, puis quelques larmes ont coulé de ses yeux.

« Ça m’a fait mal quand j’ai vu Elizabeth tomber à la toute fin de sa première descente, qui était tout simplement superbe, a dit Mme Aubin. Mais quand je l’ai vue sourire pendant sa deuxième descente, et que j’ai vu la satisfacti­on du devoir accompli dans son visage, ça m’a comblée de bonheur. »

Les membres de la famille Hosking ont passé quelques jours en Corée avant la compétitio­n d’elizabeth. Mme Aubin n’a pas caché qu’elle avait très hâte au jour J.

« Je n’avais pas eu le temps d’être nerveuse avec toute la paperasse qu’on a dû remplir avant les Jeux, mais je vous avouerai que je l’étais maintenant que le jour de vérité était arrivé. »

UN ENTRAÎNEUR HEUREUX

Un autre homme qui était plus qu’heureux, c’est Brian Smith.

« Je ne peux pas être plus content », a dit l’entraîneur d’elizabeth, avec le sourire du devoir accompli, pendant que l’autre entraîneus­e de la planchiste, Catherine Parent, célébrait avec la famille.

« C’est sûr qu’on a toujours des rêves à la Cendrillon et qu’on souhaite une fin heureuse, et que j’espérais qu’elizabeth atteigne la finale.

« Mais de la façon dont elle a ridé, c’est une médaille d’or pour moi.

« Il n’y avait pas d’hésitation dans ses descentes. L’erreur qu’elle a faite lors de sa première descente (sa chute), c’est une erreur de vétéran que même les meilleures au monde font. « Je suis fière d’elle. Pour une p’tite fille de 16 ans, ce qu’elle a accompli, c’est énorme. « Elizabeth a montré au monde ce qu’elle est capable de

faire. »

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