Le Journal de Quebec

Pourquoi accepter autant d’immigrants chez nous ?

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je ne suis pas d’accord avec le titre d’une lettre parue ce matin : « On devrait refouler les Haïtiens aux frontières », car je ne suis pas contre le fait d’accueillir des étrangers ici. En même temps, je trouve que depuis quelque temps on exagère sur ce plan. Le nombre d’immigrants qui entre au Canada est démesuré.

Nos ressources, tant monétaires que physiques, ne sont pas inépuisabl­es. On se pète les bretelles et on se donne bonne conscience en scandant à la face du monde entier que le Canada est une terre d’accueil. Pourquoi pas un free-for-all ?

Votre réponse à la dame de ce matin, qui disait qu’elle en avait assez de se voir privée de services de santé au profit d’immigrants illégaux qui entrent au pays à pleine porte, est sans danger. En ce sens qu’elle est politicall­y correct. Mais sans plus. Vous ne débordez pas en restant neutre, probableme­nt pour faire bonne figure, alors que vous savez très bien que les propos de cette dame sont justes. Un peu d’empathie à son endroit au lieu de phrases toutes faites aurait été plus juste.

Ne trouvez-vous pas qu’on commence à se sentir comme des oubliés dans notre propre pays, et tout ça, au nom de la charité. Non, mais y’a quand même une limite!

Penséedujo­ur Vous pouvez être déçu de rater quelque chose, mais avez-vous pensé à la tristesse que ce serait de ne pas avoir essayé ? – Beverly Sills

Désabusée

Ne pas être d’accord avec mes propos ne vous donne pas le droit d’en minimiser ni d’en dénaturer le sens et la portée. En conformité avec la Convention de Genève, dont le Canada est signataire, toute personne (comme c’était le cas de ces Haïtiens l’été dernier) a le droit de se présenter en sol canadien pour demander l’asile politique sans être refoulée. Et j’ajouterai à cela que même si le taux de nouveaux arrivants au Québec est fixé à 50 000, les gens d’affaires estiment que 90 000 suffiraien­t à peine à compenser la dénatalité et le vieillisse­ment de la population. Au plan financier, je souligne que « le Canada a versé près de 1,7 milliard de dollars au gouverneme­nt du Québec de 2012 à 2017 pour faciliter l’intégratio­n des nouveaux arrivants ».

Comment aider un enfant turbulent ?

Notre fils de sept a entrepris la deuxième partie de son année sco- laire à reculons. Entre septembre et décembre, sur la pression de son enseignant et de la direction de son école et vu les nombreuses suspension­s qu’il a eues, nous l’avons fait voir par un pédopsychi­atre qui a diagnostiq­ué chez lui un certain nombre de problèmes. Le plus important étant un TDAH.

Ce médecin a recommandé la prise d’une médication, mais sans nous l’imposer. Il nous a de plus demandé d’être plus rigoureux avec lui afin de le discipline­r à la maison pour que ce soit plus facile à l’école. Mais comment faire ça avec un enfant qui s’oppose sur tout ? Il déteste l’autorité et réagit par l’inverse à toutes mes demandes de calme. Je refuse de le médicament­er et je ne me résigne pas à lui imposer des diktats de conduite, vu que lorsque je le fais, il entre dans de violentes colères.

La semaine dernière encore, il a été suspendu de l’école, et j’ai dû quitter le travail pour aller le chercher puisque mon mari était sur la route aux États-unis. Je ne sais plus quoi faire avec lui et je vous appelle à l’aide. Maman dépassée

À quoi ça sert d’avoir consulté si vous ne suivez aucune des ordonnance­s du médecin? Vous devriez au minimum vous munir des outils nécessaire­s pour discipline­r votre enfant. Et ce, pour son plus grand bien, même si l’apprentiss­age risque d’être ardu. Un livre paru récemment pourrait vous y aider Le psy

guide de la discipline de Suzanne Vallières. Et une seconde consultati­on en vue de clarifier quels seraient les avantages pour votre enfant de la prise d’un médicament me semblerait s’imposer.

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