Le défi de Maud Chapleau
La joueuse de volleyball du Rouge et Or veut que son équipe soit plus créative
Foi de l’attaquante Maud Chapleau, si le Rouge et Or de l’université Laval aspire au titre national en volleyball féminin, ses coéquipières et elle devront « oser » effectuer certains jeux. Le message est lancé !
Le Rouge et Or sera l’hôte du Championnat canadien du 16 au 18 mars prochains au PEPS. Après avoir été couronnées vice-championnes l’an dernier, les protégées d’olivier Caron n’auront qu’un désir en tête devant leurs partisans, celui de ravir la principale bannière.
« On veut travailler fort pour améliorer notre cohésion et notre jeu en équipe pour être prêtes pour les championnats canadiens. On sait qu’il y aura de bonnes équipes présentes. Il faut faire plus de jeux. On joue un style conventionnel comparativement à d’autres équipes. Il faut être plus osées dans nos jeux, essayer des choses. Si on ne les essaie pas maintenant, on n’osera pas au Championnat canadien.
« On a déjà commencé à pratiquer ces jeux. Selon moi, ça surprendrait les autres équipes, car elles ne s’y attendraient pas. Il faudra s’y attarder en pratique ainsi qu’au cours des prochains matchs », a-t-elle confié avec l’étoffe d’une vétérane.
GROSSES BOUCHÉES
Pourtant, Chapleau n’en est qu’à sa deuxième saison dans les rangs universitaires. Mais ses performances sur le terrain témoignent de sa capacité à prendre déjà de grosses bouchées. La joueuse de L’épiphanie a aidé le Rouge et Or à signer deux victoires le week-end dernier en inscrivant 15 attaques marquantes contre L’UQAM (3-2), ainsi que 12 le lendemain contre Ottawa (3-1).
« Je sais qu’il y a d’autres joueuses derrière moi qui peuvent prendre ma place. Je ne sens pas que j’ai le terrain assuré. Si je ne livre pas la marchandise, il y a d’autres filles qui peuvent embarquer sur le terrain et peuvent livrer la marchandise autant que moi », a prévenu Chapleau, une ancienne des Élans de Garneau.
SANS PRESSION
Même si le rendez-vous national aura lieu à leur domicile dans quelques semaines, les filles de Sainte-foy s’efforcent de ne pas trop y penser. Après tout, les demi-finales et la finale du RSÉQ serviront de mise en bouche au plus important tournoi de l’année. Laval est présentement troisième, ce qui l’assure pratiquement de se frotter à Mcgill en demi-finale.
« On y pense, mais pas tant que ça. On se concentre sur nos matchs qui s’en viennent. Cela dit, on ne se mettra pas trop de pression [pour le national], mais on veut bien performer. »