PRÊTESPOUR LES AMÉRICAINES
Le Canada est invaincu après ses deux premiers matchs
GANGNEUNG | Après avoir défait la Russie et la Finlande assez facilement lors de ses deux premiers matchs, le Canada s’attaquera demain à son plus gros défi de la phase préliminaire : les États-unis.
Il est difficile de prévoir le type de rencontre auquel on peut s’attendre entre ces deux rivaux de longue date en hockey féminin. Pendant que les Américaines ont remporté le dernier Championnat du monde, les Canadiennes ont eu nettement l’avantage lors de la dernière série de six confrontations avec cinq victoires.
Même si ce n’est pas encore le match de la médaille d’or, il y a fort à parier que chaque équipe souhaitera passer un message à l’autre. L’avantage psychologique, c’est important, et ce, dans tous les tournois d’envergure. Encore plus aux Jeux olympiques.
« On remet les compteurs à zéro à chaque match contre eux et on se concentre sur nous-mêmes, a fait remarquer Marie-philip Poulin. On sait que c’est une grosse rivalité et que les matchs sont toujours intenses contre eux.
« On est très excitées par cette rencontre. On a joué deux matchs jusqu’à maintenant et on doit bâtir là-dessus. »
LE PREMIER TRIO, LA CLÉ
Si le Canada veut poursuivre sur sa lancée contre les représentantes du pays de Donald Trump, il devra compter sur la production de leur premier trio composé des MariePhilip Poulin, Meghan Agosta et Mélodie Daoust.
Il devra donner la réplique à celui de l’excellente Hilary Knight, qui connaît toujours de bonnes rencontres contre le Canada. Si le trio de l’unifolié parvient à créer de l’offensive dans les premières minutes de la rencontre, ça pourrait mettre sa formation en confiance.
Bien sûr, Poulin, Agosta et Daoust ne pourront pas tout faire. Elles devront avoir l’aide de leurs coéquipières, qui devront trouver une façon de contribuer avec ou sans la rondelle. L’apport des autres unités sera crucial si les Canadiennes veulent signer une cinquième victoire de suite sur la scène olympique contre les Américaines.
« On a quatre bonnes lignes et beaucoup de profondeur, a ajouté Poulin. Chaque trio apporte beaucoup à l’équipe. »
UNE SURPRISE DEVANT LE FILET ?
Il sera intéressant de voir quelle gardienne sera envoyée pour cet important duel. Shannon Szabados, Geneviève Lacasse ou Ann Renée Desbiens?
La logique voudrait que ce soit Szabados, qui possède plus d’expérience aux Jeux olympiques. De plus, elle n’a pas perdu un match aux Jeux olympiques depuis son arrivée au sein de l’équipe nationale (7-0).
Contre la Finlande, Szabados a été solide au bon moment, surtout en troisième période, où ses coéquipières ont connu une baisse de régime pendant quelques minutes. De nature conservatrice, l’entraîneuse Schuler a de bonnes chances de garder sa gardienne d’expérience devant la cage canadienne.