Des pdos sitnent pvec Rossitnol
Ils vendent des meubles construits Avec des skis
SAINT-PASCAL | Des élèves du secondaire qui fabriquent des meubles Avec des skis recyclés ont signé une entente Avec Rossignol CANADA, qui leur fournira des skis usagés ou présentant des défauts de fabrication pour leurs créations.
Plutôt que de vendre des t-shirts pour financer leurs activités de ski et de planche à neige, des élèves du secondaire de l’école Chanoine-beaudet de Saint-pascal dans le Bas-saint-laurent ont commencé il y a trois ans à fabriquer des bancs de parcs, des patères et des petites tables avec des vieux skis.
Les élèves ont charmé l’entreprise Groupe Rossignol Canada, qui fabrique des skis, et qui est devenue leur commanditaire principal.
« On trouvait que c’était une excellente opportunité de donner une seconde vie à ces produits-là. En plus, on redonne à notre sport parce que ça permet de financer des sorties à ski pour les jeunes », indique Marie Allaire, directrice marketing de Groupe Rossignol Canada.
Pour les remercier, les jeunes ont fabriqué un banc à l’effigie des Jeux olympiques de Pyeongchang fait avec des skis Rossignol pour qu’il soit installé dans les bureaux du groupe à Montréal.
L’automne dernier, les jeunes avaient déjà eu un gros contrat, pour l’aménagement du foyer principal du Massif de Charlevoix. En échange, les jeunes peuvent skier gratuitement à quelques reprises au Massif en 2018 et 2019.
« Quand les jeunes ont vu leurs meubles au Massif, ils étaient vraiment fiers de voir des skieurs assis sur les bancs. Ils voyaient vraiment l’utilité de ce qu’ils faisaient. Ils ont vu des familles déposer leurs sacs sur les tables et des moniteurs accrocher leurs manteaux sur nos patères », raconte François Boucher, président et enseignant responsable de la petite entreprise scolaire.
ENGAGÉS DANS TOUT LE PROCESSUS
Six jeunes en adaptation scolaire travaillent à l’atelier et trois élèves de 5e secondaire s’occupent du site web et du marketing dans le cadre de leur projet intégrateur. Ils participent au processus de A à Z.
« Les billots arrivent, ils les épluchent, ils sablent, ils font la teinture, l’assemblage, ils collent la charpente du banc. Ils font les choix de couleur et agencent le tout sous ma supervision », souligne François Boucher.
Une création de style banc de parc se détaille environ 200 $.
La petite entreprise, véritable histoire à succès, a été approchée pour d’autres contrats importants qui seront annoncés prochainement.