Les services de santé se préparent déjà pour le G7
Les services d’urgence et les centres hospitaliers de Québec se préparent en vue du G7, qui se tiendra dans Charlevoix en juin prochain, afin d’être prêts à intervenir en cas de débordements importants.
Le Dr Julien Clément, chirurgien général et directeur médical du Programme de traumatologie, admet qu’il y a encore beaucoup de travail à faire, à quatre mois de l’événement d’envergure.
« Le but est de parfaire et maîtriser les interfaces entre les différents rôles sociaux. C’est là que nous avons de l’amélioration à faire. C’est là que l’on peut l’échapper, en ne connaissant pas bien le travail de l’autre », indique-t-il, en marge du 24e Colloque annuel de traumatologie.
Les participants — provenant de tous les paliers des services de santé — ont notamment assisté à une conférence du Capitaine Pascal Roy, du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), qui portait sur les manifestations, et les conséquences possibles des débordements.
Les différents produits ou armes utilisés, ainsi que leurs effets, leurs symptômes et leur risque ont été expliqués.
CONTRE-SOMMET EN BRANLE
Le G7 fait déjà jaser, alors que le groupe communiste Temps libre prévoit un contre-sommet à Québec. Le Réseau de résistance anti-g7 prévoit aussi une mobilisation pour manifester contre l’événement.
Pour les différents intervenants, de la Sécurité civile au système de santé, il s’agit d’un signal clair qu’ils doivent être prêts à de multiples scénarios.
« Oui, on se prépare, oui, on y pense et oui, on évalue les menaces », poursuit le Dr Clément.
« Mais il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas. C’est impossible de savoir si quelqu’un planifie de faire sauter une bombe. On sait juste qu’il y aura plein de monde et les ressources que nous aurons. On va essayer de les déployer le mieux possible », termine-t-il.