André Boisclair a reconnu sa culpabilité
Il était accusé de conduite avec les facultés affaiblies
L’ancien chef du Parti québécois André Boisclair, arrêté pour conduite avec les facultés affaiblies, refus et entrave en novembre, a plaidé coupable, hier matin, aux accusations qui pesaient contre lui.
En compagnie de son avocat Me Charles Levasseur, André Boisclair s’est présenté au palais de justice de Québec, hier matin, pour reconnaître les faits reprochés, qui se sont déroulés au petit matin du 9 novembre 2017.
La veille, avec des amis et des connaissances, l’ancien chef du PQ s’était rendu au bar La Champagnerie pour y célébrer le premier anniversaire de l’établissement, qui a pignon sur la rue Saint-joseph à Québec.
LAMPADAIRE PERCUTÉ
Selon le résumé de preuve déposé devant le juge Gille Charest, l’homme a alors « consommé une quantité d’alcool telle que ses capacités de conduire s’en trouvaient significativement affaiblies ».
Malgré cela, vers minuit trente, M. Boisclair a quitté la soirée pour se diriger vers sa voiture, qui se trouvait non loin du bar.
Quelques minutes plus tard, la voiture du quinquagénaire a percuté un lampadaire et des badauds qui se trouvaient non loin de la collision ont avisé le SPVQ.
Mis en état d’arrestation, l’accusé a été conduit au poste de police où, à plus d’une reprise, il a refusé de souffler dans l’alcootest. Par la suite, l’homme a tenté d’entraver le cours de la justice en mentionnant aux policiers qu’ils seraient poursuivis.
« Il a menacé de poursuivre en déontologie ou encore au civil et, en raison du statut de l’accusé, les policiers se sont sentis insécurisés par ces propos », a mentionné le poursuivant Me Jean-philippe Robitaille.
« SOULAGÉ »
De façon commune, les parties ont suggéré que le président du tribunal condamne l’accusé à une amende de 2000 $ pour les accusations de conduites avec les facultés affaiblies et de refus, et il a pu bénéficier d’une absolution inconditionnelle pour l’accusation d’entrave, après avoir fait un don de 2000 $ à l’organisme Lauberivière.
« Aujourd’hui, j’ai assumé les conséquences de mes actes et je suis surtout soulagé que personne d’autre que moi n’ait subi les contrecoups de cette erreur. J’espère également que cette histoire va rappeler à tous qu’il ne faut jamais boire et conduire », a dit brièvement l’ancien chef avant de quitter le palais de justice.