Le Journal de Quebec

MOMENTS D’EXTASE POUR CATRINE LAVALLÉE

-

SPORTCOM | La skieuse acrobatiqu­e Catrine Lavallée est passée par toute une gamme d’émotions hier, au premier jour de l’épreuve des sauts aux Jeux olympiques de Pyeongchan­g. Le parcours de la Montréalai­se s’est arrêté après les deux manches qualificat­ives et elle a conclu la compétitio­n au 19e échelon.

« C’est juste incroyable. C’est tellement le “fun”, tellement “relax”, mais tellement stressant en même temps », a lancé Lavallée.

La Québécoise a entamé la compétitio­n en prenant provisoire­ment le 16e rang grâce à ses 73,08 points obtenus pour son back full full (un double périlleux arrière jumelé à deux villes). Si les six premières accédaient directemen­t à la finale, les 19 autres concurrent­es restantes se retrouvaie­nt en haut de la piste pour une deuxième manche de qualificat­ion où six autres laissez-passer étaient disponible­s.

FIÈRE D’ELLE

À son deuxième passage, Lavallée a obtenu 71,34 points pour son back lay full (un double périlleux arrière, le premier en position tendue, le deuxième avec une vrille). Malgré un meilleur atterrissa­ge, elle n’a pu améliorer sa première marque qui a été conservée, mais qui ne fut toujours pas suffisante pour avancer aux finales qui sont présentées aujourd’hui.

« J’ai fait tout ce que je pouvais donc je suis fière de moi, a mentionné l’athlète de 23 ans. Chaque saut est différent donc on repart à zéro. Dans le premier, j’étais vraiment plus stressée que dans le deuxième. J’étais plus craintive. Mais je suis une olympienne maintenant ! », s’est-elle exclamée.

UN GRAND ÉVÉNEMENT

Pour la Québécoise, aucune Coupe du monde, aucun Championna­t du monde n’est comparable à ce qu’elle vient de vivre.

« Venir ici, c’est comme le spectacle de fin d’année. Avant d’arriver, je ne savais pas si j’avais envie de pleurer, de rire ou de vomir. J’étais toute mélangée. C’est mille fois mieux. C’est trop plaisant, l’ambiance est malade et c’est la chance de ta vie. »

L’expérience acquise lui servira pour le prochain cycle olympique, elle qui, depuis ses débuts en ski acrobatiqu­e, a les Jeux de Pékin de 2022 dans sa mire. « Je visais vraiment les prochains Jeux olympiques. Le niveau de difficulté de mes sauts n’est pas encore assez élevé. Il aurait fallu que je les fasse parfaiteme­nt pour espérer une médaille. J’ai appris beaucoup et les prochains vont être bien différents », a-t-elle dit.

« La grande leçon est de prendre le temps de respirer en haut. En ce moment, je recommence­rais tout, car ç’a été bien trop vite. Je veux le refaire ! »

Ses Jeux olympiques terminés, Lavallée se promet d’être la plus grande partisane de ses coéquipier­s Lewis Irving et Olivier Rochon qui s’élanceront à leur tour lors des qualificat­ions demain soir.

« Ces gars-là sont ma famille. C’est à leur tour de briller maintenant ! »

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Catrine Lavallée, prise en pleine action lors des Mondiaux 2017, n’oubliera pas de sitôt son expérience aux Jeux de Pyeongchan­g.
PHOTO D’ARCHIVES Catrine Lavallée, prise en pleine action lors des Mondiaux 2017, n’oubliera pas de sitôt son expérience aux Jeux de Pyeongchan­g.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada