Le Journal de Quebec

« NOUS AVONS TROIS BONNES GARDIENNES »

–Geneviève lacasse

- ANDRÉ CYR Le Journal de Montréal

GANGNEUNG | S’il y a une valeur sûre pour l’équipe canadienne depuis le début du tournoi olympique, elle se trouve devant le filet.

Dans le premier match préliminai­re, Ann-renée Desbiens a repoussé 18 tirs et passé un pinceau de 5 à 0 aux Athlètes olympiques de Russie.

Ensuite, Shannon Szabados est demeurée invaincue en sept matchs olympiques quand elle a aidé l’équipe nationale à battre la Finlande 4 à 1.

Puis hier, Geneviève Lacasse s’est montrée très efficace face aux Américaine­s.

Laura Schuler aura donc l’embarras du choix quand viendra le temps de choisir quelle gardienne elle enverra dans la mêlée pour le match de demi-finale, lundi.

Lacasse croit-elle que sa performanc­e contre les Américaine­s lui donnera un avantage ?

« Ann-renée, Shannon et moi avons toutes les trois bien joué. Nous sommes toutes les trois de bonnes gardiennes », a raconté Lacasse.

« J’ai confiance que peu importe laquelle de nous sera envoyée dans la mêlée, nous allons connaître du succès. »

PAS DE CLIN D’OEIL

Lacasse s’est particuliè­rement mise en évidence quand elle a bloqué un tir de pénalité accordé à Jocelyne Lamoureux en deuxième période

Les Canadienne­s menaient 2 à 0 à ce moment-là, mais les Américaine­s mettaient le paquet pour revenir dans le match. Un but aurait pu faire très mal.

« Sur le jeu, j’ai simplement gardé les yeux sur la rondelle, a expliqué Lacasse. Lamoureux a tenté de me surprendre avec un petit jeu fancy en passant la rondelle entre ses jambes avant de tirer, mais ça n’a pas marché. C’est un jeu que j’ai déjà vu. Mes coéquipièr­es tentent souvent ce genre de truc contre moi à l’entraîneme­nt. »

Un journalist­e a fait remarquer à Lacasse qu’il avait semblé l’avoir vue faire un clin d’oeil à Lamoureux, un peu comme Patrick Roy l’avait fait avec Tomas Sandstrom, des Kings, après son arrêt miraculeux en finale de la coupe Stanley en 1993,

« Non, je n’ai pas fait de clin d’oeil », a dit Lacasse, qui a mis la main sur la rondelle du match au son de la sirène annonçant la fin des hostilités.

« Eh ben quoi ? Garder la rondelle, n’est-ce pas mon travail ? » a-t-elle dit en nous quittant...

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