Buvez-en du Ménage à trois et du Wallaroo Trail !
Plus d’une centaine de messages par jour entrent dans ma boîte courriel, provenant de gens qui souhaitent recevoir des conseils sur le choix de bouteilles qui accompagneront leur repas ou autres questions relatives au vin.
Lire tous vos messages m’informe énormément sur les habitudes de consommation des Québécois. Vous êtes tellement nombreux à croire que je vais vous juger si vous buvez de l’apothic Red, du White Zinfandel de Gallo, du Ménage à trois, du Carnivor, du Revolution Red ou du Wallaroo Trail. Vous avez tout faux.
Mon but premier est de vous faire découvrir de bonnes bouteilles et déguster des produits de façon régulière, mais surtout de façon modérée. Pas de vous condamner si vous consommez les best-sellers qui se retrouvent sur des tablettes et qui sont parfois bien garnis en sucre et en copeaux de bois. Chacun est libre de ses goûts et de ses choix.
CURIEUX ET GOURMAND
Je sais pertinemment que si vous êtes un curieux et un gourmand, vous vous lasserez rapidement de ces types de vins assez « technos » qui sont conçus pour un public ciblé. On a tous un paquet d’amis qui boivent ce genre de vins plus commerciaux.
On finit cependant par se tanner des vins de masse faits par des multinationales, pour ensuite se diriger tout doucement vers des artisans qui élaborent des cuvées « moins maquillées » et des vignerons qui travaillent davantage à échelle humaine, des jardiniers comme on dit.
DÉCOUVRIR
Comme tout bon chroniqueur de vin, mon but est de vous faire découvrir de nouvelles fioles, vous faire sortir des sentiers balisés, vous surprendre, vous faire plaisir à table comme à l’apéro... Ce n’est certainement pas en vous proposant une cuvée signée d’une grosse compagnie qui met en bouteille 10 ou 15 millions d’unités annuellement qu’on va vous déstabiliser les papilles... (même si quantité peut parfois rimer avec qualité !)
Donc non, votre marchand de bonheur n’est pas là pour vous juger ou rigoler de vos choix de vin ! Votre chouchou du mois a peut-être 15 ou 20 grammes du sucre résiduel par litre, très peu d’acidité et un nez rappelant la crème à bronzer « Banana Boat », c’est de vos affaires et ça ne regarde personne ! Ça ne me plaît vraiment pas comme type de vin, mais si vous l’aimez, allez-y et buvez-en, n’en soyez surtout pas gêné !