L’étude sur le 3e lien lancée « dans quelques semaines »
Le MTQ a encore plusieurs étapes à franchir
Plusieurs étapes doivent encore être franchies avant le lancement officiel de l’étude d’opportunité sur le troisième lien Québec-lévis, en mars ou en avril prochain.
Promis pour le « début 2018 » par le gouvernement Couillard en décembre dernier, le démarrage de l’étude semble avoir pris un léger retard. Le ministère des Transports, qui n’a pas encore attribué le contrat, peine à préciser un échéancier et répète au Journal qu’il faudra patienter encore « quelques semaines », refusant d’avancer une date ferme.
SOUMISSIONS
L’appel d’offres, qui devait se conclure le 18 janvier à l’origine, avait été repoussé d’une semaine. Le MTQ a reçu cinq soumissions le 25 janvier : Coentreprise Aecom/exp/cowi, Consortium Norda Stelo/parsons/deloitte, Consortium SNC-LAVALIN/WSP/CIMA +, Les Consultants S.M. inc. en collaboration avec PWC, puis le Groupement mobilité inter-rives.
Dans les trois dernières semaines, le MTQ a évalué les soumissions afin de vérifier leur conformité. « Au cours des prochains jours, un comité de sélection procédera à l’évaluation de toutes les soumissions conformes, et ce, à partir de critères préétablis et apparaissant au devis », a indiqué le porte-parole du ministère, Guillaume Paradis.
NÉGOCIER LE PRIX DU CONTRAT
Une fois sélectionné, le consortium retenu amorcera une négociation avec le ministère « afin d’en venir à une entente sur la valeur du mandat », qui ne devra pas dépasser les 20,5 millions de dollars prévus pour le bureau de projet sur le troisième lien. Ensuite, l’équipe de « l’assurance qualité en gestion contractuelle » du ministère devra approuver les textes finaux avant leur signature.
L’identité du prestataire de services retenu sera rendue publique lorsque toutes ces étapes « habituelles » auront été franchies, confirme M. Paradis.
En théorie, un rapport d’étape de l’étude des besoins doit être livré en juin à la ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay. Les faits saillants de ce rapport seront dévoilés au grand public durant « l’été 2018 », juste à temps pour la campagne électorale provinciale, mais la solution privilégiée et les coûts seront connus ultérieurement.
La zone qui sera étudiée pour l’implantation d’un 3e lien s’étend de Saint-augustin jusqu’à l’île d’orléans. Le consortium choisi devra compléter le dossier d’opportunité d’ici « la fin 2020 ».