Le Journal de Quebec

L’intimidati­on et moi

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Ça fait longtemps que je vous lis et je sais que le sujet en titre, vous en traitez souvent. Mais avez-vous remarqué que même si on en parle, rien ne change, malgré toutes les belles théories psychologi­ques et pédagogiqu­es modernes ? Les victimes doivent être traitées par les psychologu­es, mais les intimidate­urs, on n’en entend pas parler.

Quand j’étais ado, j’étais victime moi aussi. Mais j’ai vite réglé mon problème simplement et rapidement, en ripostant par un bon coup de poing là où ça fait mal, à mon intimidate­ur. Ç’a été fini. Il voulait même devenir mon ami ensuite. Alors qu’on cesse de niaiser avec la puck et qu’on montre aux victimes à se défendre physiqueme­nt pour se faire respecter. Et ne craignez pas l’escalade de violence qui est en fait la théorie des fluets de la bien-pensance, trop mauviettes pour avoir les deux pieds sur terre. Un jeune qui se tient debout attirera le respect de ses congénères, donc de ses harceleurs.

Joseph Rivard

Riposter comme vous l’avez fait est le propre de quelqu’un qui a confiance en lui, et avoir confiance en soi n’est malheureus­ement pas donné à tous les enfants. Mais je serais partisane de l’obligation pour tous les jeunes, filles comme garçons, de suivre des cours d’autodéfens­e qui améliorent la discipline de vie et assurent un minimum de confiance en soi.

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