Le Journal de Quebec

DOSSIERS CHAUDS

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CIMENT MCINNIS

La Caisse de dépôt confirme qu’elle pourrait vendre sa participat­ion dans la cimenterie Mcinnis en Gaspésie. « À long terme, notre objectif n’est pas d’être un opérateur d’une cimenterie », a indiqué hier le vice-président, Québec, Christian Dubé. Selon ce dernier, la Caisse a fait parvenir de la documentat­ion à une douzaine de joueurs stratégiqu­es de l’industrie du ciment. « Est-ce que c’est un actif que l’on garderait à 100 % ? C’est ce que l’on est en train de regarder », a indiqué M. Dubé.

CANNABIS

Les investisse­ments dans le secteur du cannabis ne sont pas dans le radar de la Caisse de dépôt. « Nous avons besoin de 100 % de nos capacités. Pour l’instant, ce n’est pas une occasion pour nous », a ironisé hier le grand patron de la Caisse, Michael Sabia. La Caisse dit étudier actuelleme­nt de nombreuses avenues d’investisse­ments dans de nombreux secteurs partout sur la planète. L’industrie du cannabis n’est toutefois pas une de ses priorités.

BOMBARDIER TRANSPORT

Michael Sabia en a visiblemen­t assez qu’on lui reproche de ne pas avoir « aidé » Bombardier en lui accordant le contrat de constructi­on des trains du REM à l’issue de l’appel d’offres qui s’est conclu il y a quelques semaines. « Pendant la période la plus difficile dans toute l’histoire de cette société [en 2015], on a investi [1,5 milliard $ US] dans Bombardier Transport. Et, franchemen­t, grâce à cet investisse­ment, on a sauvé la société. On a démontré l’importance de notre appui à Bombardier. Ce n’est pas que des paroles creuses, ce sont 1,5 milliard $ US », a-t-il affirmé hier. Il s’est dit globalemen­t satisfait de la performanc­e de Bombardier.

TRAIN DE LA CAISSE

Comme Philippe Couillard avant lui, Michael Sabia refuse de s’engager à ce que les wagons et locomotive­s du futur REM soient assemblés au Québec, quelques semaines après avoir écarté Bombardier au profit de la française Alstom. « On est en train de terminer les discussion­s avec [Alstom]. On espère qu’on pourra répondre à cette question d’ici quelques semaines. Mais étant donné que les négociatio­ns sont en cours, on ne peut pas », a-t-il affirmé, hier.

CORRECTION BOURSIÈRE

Alors que la performanc­e imprévisib­le des marchés ces dernières semaines en inquiète plusieurs, le grand patron de la Caisse estime que celle-ci est très bien positionné­e pour profiter d’une éventuelle correction boursière, c’est-à-dire une chute des marchés financiers suivant une période de forte hausse. « On a un bassin de liquidités et on est prêt à saisir les occasions qui vont se présenter sur les marchés quand une correction arrivera. Parce que ça va arriver. »

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