Un triathlon qui se moque de la météo
Le comité organisateur assure que les parcours seront parfaits pour l’événement de demain sur les Plaines
Malgré le temps doux du début de la semaine et la pluie verglaçante, François Caletta assure que les parcours seront en très bon état pour accueillir les participants à la Coupe du monde de triathlon d’hiver qui sera présentée sur les plaines d’abraham.
« Avec les années, on a développé une expertise, a expliqué le directeur général du Pentathlon des neiges. Quand il y a un redoux et que la neige est pleine d’eau, il faut laisser dormir la neige et ne pas la travailler immédiatement. Il n’y a pas eu de neige après le redoux, ce qui est le plus important. Nous avons transformé la neige et ramassé la glace. La neige sera très rapide sur le parcours de ski de fond qui a été tracé, hier, et on annonce une température exceptionnelle. »
Dans sa formule actuelle où l’on marie ski de fond, patin et raquettes, la Coupe du monde de triathlon d’hiver en sera à sa dernière édition. « La raquette est le frein dans le développement du sport, a expliqué Caletta. Dès 2019, on va passer à la course à pied. Dans un marché où il y a un énorme potentiel pour notre sport, les Scandinaves ne savent pas où acheter des raquettes. On a convenu avec l’union internationale de triathlon d’apporter le changement. La décision a été adoptée en décembre. »
« En apportant ce changement, on croit qu’une étape de la Coupe du monde pourrait s’ajouter rapidement en Autriche, de poursuivre Caletta. Les Hollandais présents à Québec possèdent une organisation de classe mondiale et on attendait qu’un groupe de cette envergure greffe le triathlon d’hiver à sa programmation. »
Pour le volet populaire du triathlon d’hiver, Caletta et son groupe pourraient conserver la formule actuelle, mais la décision n’est pas encore arrêtée. « Est-ce qu’on va proposer la version locale ou internationale, ce n’est pas encore décidé. »
DÉFI D’ENDURANCE
La 14e édition du Pentathlon des neiges a débuté, hier, avec une épreuve de patinage sur le lac Beauport. « La patinoire était parfaite, un véritable miroir, a imagé Caletta. Nous avons été bénis. Les conditions étaient parfaites et on n’aurait pas pu demander mieux. »
« La majorité des 100 participants, dont 50 Hollandais, ont parcouru les 100 kilomètres, de poursuivre le grand manitou du Pentathlon. Les Hollandais avaient aussi participé à ce type d’épreuve à Ottawa et à l’estérel depuis leur arrivée au Canada. Ce n’est pas une course, mais un défi d’endurance. »