Le Journal de Quebec

L’aéroport de Québec paralysé par des outils

Le bagage avait pourtant été vérifié à Montréal

- ARNAUD KOENIG-SOUTIÈRE

L’aéroport de Québec a été paralysé durant plus de deux heures, hier, en raison d’un bagage suspect, qui s’est finalement avéré des outils de constructi­on.

Des « mesures d’urgence » ont été déclenchée­s après que le bagage en question a été soumis aux rayons X vers 16 h. La même valise avait pourtant suscité l’attention pour les mêmes raisons, quelques heures plus tôt, à l’aéroport de Montréal, comme quoi le message ne s’était pas rendu comme il se doit à Québec.

Quelques vols ont dû patienter avant de décoller, tandis que les avions prêts à apponter ont également dû se résoudre à attendre. Des policiers du Service de police de la Ville de Québec et de la Sûreté du Québec se sont déplacés, pour finalement constater la fausse alerte. Les activités ont repris leur cours normal à 18 h 30, soit plus de deux heures plus tard.

Le bagage, que l’on soupçonnai­t être des explosifs, ne contenait finalement que du matériel de constructi­on.

« Du matériel de constructi­on, c’est assez dense pour paraître suspect sous les rayons X. Ça peut être des pinces, des tournevis, des morceaux de métal, par exemple », indique le directeur des communicat­ions de l’aéroport Jean-lesage, Mathieu Claise.

DÉJÀ SIGNALÉ À MONTRÉAL

Le bagage accompagna­it un vol en provenance de Montréal vers les Îles-de-laMadelein­e, qui transitait par Québec.

Les autorités aéroportua­ires avaient aussi procédé à des vérificati­ons poussées avant son départ de l’aéroport Pierre-elliott-trudeau.

Une fois le danger écarté, une étiquette a été apposée sur le bagage, puis celui-ci s’est envolé.

De toute évidence, le message ne s’est pas rendu comme il se doit à Québec. L’étiquette était bel et bien sur le bagage, mais un quiproquo est survenu au moment de l’identifier.

« Après le rayon X, il a fallu vérifier l’étiquetage. Ç’a pris un peu de temps pour faire les vérificati­ons. Il fallait vraiment s’assurer qu’on parlait du même bagage qui avait été considéré suspect à Montréal », explique M. Claise, qui estime que ce genre d’incident est « rare ».

« Il n’y a aucune chance à prendre là-dedans. C’est toujours préférable d’être plus prudent », plaide-t-il.

Newspapers in French

Newspapers from Canada