De l’argent pour le prédédouanement américain
OTTAWA | Mis à part quelques millions pour le centre de prédédouanement à Québec et l’étude du projet de train à haute fréquence de VIA Rail, il faudra encore patienter avant de savoir quels grands projets de transport structurant seront appuyés par Ottawa.
En effet, très peu de projets sont définis dans le budget 2018, déposé hier par le ministre des Finances, Bill Morneau.
Contrairement aux années précédentes, le budget 2018 ne contient qu’une mince section portant sur les infrastructures.
Dans les budgets 2016 et 2017, le gouvernement fédéral avait présenté un plan d’infrastructures totalisant 180 milliards $ sur 12 ans. La valeur de l’enveloppe globale du plan d’infrastructures demeure inchangée.
Faute de projets approuvés et entamés, des millions de dollars en investissements projetés l’an dernier et cette année ont dû être reportés aux années à venir. Tout devrait se préciser avec la conclusion, au cours des prochaines semaines, d’ententes bilatérales entre Ottawa et les provinces.
236 MILLIONS $
Le gouvernement Trudeau a toutefois réservé une enveloppe d’un peu plus de 236 M$ pour l’administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA).
« Ce financement permettra aussi à L’ACSTA d’ajouter de nouvelles voies pour le précontrôle des passagers vers les États-unis, à l’aéroport Billy-bishop de Toronto et à l’aéroport international Jean-lesage de Québec », peut-on lire dans les documents budgétaires.
« Nous sommes contents de voir que le gouvernement fédéral est conscient des besoins des aéroports », a brièvement commenté le porte-parole de l’aéroport Jean-lesage, Mathieu Claise.
UN TGF QUÉBEC-TORONTO ?
En 2016, le gouvernement fédéral avait par ailleurs annoncé 3,3 M$ sur trois ans pour étudier le projet de train à fréquence élevée entre Québec et Windsor.
Deux ans plus tard, le ministre Morneau allonge huit nouveaux millions de dollars pour soutenir la réalisation d’une « étude approfondie », mais en se limitant au « corridor Toronto-québec ».