Le Journal de Quebec

Mike Reilly compte déjà quelques alliés

- JONATHAN BERNIER Claude Julien a confirmé qu’antti Niemi affrontera­it les tirs des Islanders.

L’intégratio­n au sein d’un nouveau groupe est toujours plus facile lorsque des visages familiers s’y trouvent. Deux visages connus attendaien­t Mike Reilly dans le vestiaire du Canadien.

Acquis la veille du Wild du Minnesota, le défenseur a été accueilli par Alex Galchenyuk et Charlie Lindgren, deux joueurs qu’il a côtoyés au cours de son ascension vers la LNH.

Avec le premier, il a remporté l’or au Championna­t mondial junior de 2013. Avec le second, il a gravi quelques échelons du hockey mineur.

« Je pense même qu’on a évolué sur la même unité de supériorit­é numérique, a indiqué le nouveau défenseur du Canadien, à propos de Galchenyuk. On avait connu tout un tournoi. Nous avions joué avec tellement de bons joueurs », s’est rappelé Reilly à propos des Johnny Gaudreau, Jacob Trouba, Seth Jones et compagnie.

« Il était l’un des meilleurs défenseurs à ce tournoi, a soutenu Galchenyuk. C’était un défenseur très habile. Si tu lui donnes de l’espace, et qu’il a une seconde ou deux pour réagir, il peut réaliser d’excellents jeux. »

DES QUALITÉS À EXPLOITER

Évidemment, Claude Julien n’a jamais réellement eu l’occasion de voir son nouveau protégé à l’oeuvre. Cependant, ce qu’on lui a raconté à son sujet semble lui plaire.

« C’est un bon patineur, un joueur intelligen­t et il manie bien la rondelle. Dans le hockey d’aujourd’hui, nous avons besoin de plus de joueurs de ce type pour être en mesure de sortir la rondelle de notre territoire, a-t-il expliqué, indiquant qu’il y avait de bonnes chances que Reilly fasse ses débuts avec le Canadien, ce soir, contre les Islanders de New York.

« Ce n’est pas le défenseur le plus physique, mais ça ne veut pas dire qu’il ne ferme pas les ouvertures rapidement. Il nous permettra d’avoir un équilibre entre nos arrières offensifs et nos arrières défensifs », a ajouté l’entraîneur du Canadien.

DERRIÈRE SUTER ET BRODIN

L’histoire dira si Reilly parviendra à se rendre justice et à démontrer toutes ces qualités dans l’uniforme du Canadien.

Ayant fait la navette entre le circuit Bettman et la Ligue américaine au cours de ses trois premières saisons chez les profession­nels, l’athlète de 24 ans n’est toujours pas parvenu à s’affirmer.

Non, on n’échange pas un choix de cinquième tour contre un futur candidat au trophée Norris. Toutefois, à la défense de Reilly, il faut dire que Ryan Suter et Jonas Brodin étaient difficiles à déloger sur le flanc gauche de la brigade défensive du Wild.

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MIKE REILLY Nouveau défenseur du Canadien

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