LOUISE DESCHÂTELETS
Les religions n’ont rien à voir avec les guerres
Le titre de ma lettre fait référence à celle d’andré qui attribuait aux religions la responsabilité de plusieurs guerres. Je lui réponds que oui, parfois les religions peuvent sembler être la cause des conflits, mais que les vraies causes des guerres ne sont pas vraiment religieuses.
Les religions sont utilisées comme prétextes, ou pour démoniser des adversaires, mais en fait, elles font partie de la nature humaine qui croit encore qu’il faut voler et tuer son semblable pour survivre. Nous n’avons pas appris à vivre en harmonie, en collaboration, en paix et en amour avec nos prochains. Sigmund Freud, dans Pourquoi la guerre ?, un échange de lettres avec Albert Einstein, explique cette réalité effrayante en disant que « … les humains, comme ils sont des animaux, utilisent la violence pour régler leurs conflits ».
N’avez-vous pas déjà remarqué que les pays qui pratiquent des religions supposément ennemies font des affaires en or entre eux ? Il suffit de mentionner, pour s’en convaincre, les billions, pour ne pas dire les trillions de dollars que des pays occidentaux chrétiens envoient dans des pays musulmans pour acheter leur pétrole qui fait fonctionner leurs usines et leurs moyens de transport. Alors qu’à leur tour les pays musulmans nous envoient autant de pétrodollars pour acheter les armes et tous les produits manufacturés nécessaires à notre quotidien.
Les histoires de guerres de civilisation et de religion, c’est de la foutaise, de la manipulation et de la désinformation. J’irais même jusqu’à dire que ces discussions sans fin sur le voile et la burka qui nous menaceraient dans nos valeurs sont loufoques. Nous avons des lois qui reflètent nos valeurs et tout le monde doit les respecter.
Jaime Escadon
Le seul point qui m’ennuie dans ce que vous affirmez, c’est que ce n’est pas pour survivre que les humains volent et tuent leurs semblables, c’est pour s’arroger le pouvoir, et par conséquent l’argent. C’est pour détenir le pouvoir qu’on fait la guerre, et cela, de quelque allégeance religieuse qu’on soit. Une suggestion de lecture sur le sujet : Sapiens. Une brève histoire de l’humanité de Yuval Noah Harari, publié chez Albin Michel.
Poème de mon cru
Je suis un jeune homme de 85 ans qui aime écrire. Même si vous traitez habituellement de sujets plus sérieux, l’idée m’est venue de vous envoyer un de mes poèmes, me disant qu’un peu de détente vous ferait du bien ainsi qu’à vos lecteurs et lectrices. Son titre : Mon Journal de Montréal.
Je fais partie du clan des retraités, et je n’ai pas le temps de m’ennuyer,
car j’ai mon petit journal préféré, que je lis en prenant mon café. Je scrute d’abord les grandes lignes, et ensuite, les récits plus détaillés.
Caricatures de politiciens indignes, qui parfois me font bien rigoler.
Ensuite le Courrier de Madame Deschâtelets, qui parfois me fait vraiment suer, car je suis dérangé par certains sujets, mais il paraît que ça aide à évoluer. Et comment orienterais-je ma journée si je n’avais pas mon horoscope ? Je serais vraiment désorienté et je pourrais faire une syncope.
Il y a enfin mes mots croisés, mon petit passe-temps préféré, que je ferai durant toute la journée lorsqu’il n’y a rien de bon à la télé. Merci à toute l’équipe de ce journal de se donner beaucoup de mal afin que le matin dans ma boîte à malle, je puisse cueillir mon Journal de Montréal.
R. Dallaire, Repentigny
Les lectures légères comme les écrits légers servent de pause pour apprécier le temps qui passe ainsi que les plaisirs simples de la vie sans lesquels on déprimerait. Votre poème me permet de dire à tous les lecteurs et lectrices que ce Courrier qui vous parvient quotidiennement est le reflet de ce que je suis, de ce que je pense, ainsi que de mon plaisir d’être dans cette vie, et je me le souhaite, en constante évolution grâce à vous.