Le Journal de Quebec

Le titre provincial échappe aux Lavalloise­s

Les filles de Guillaume Giroux s’inclinent en finale face aux Marlets 56 à 52

- RICHARD BOUTIN

Le Rouge et Or de l’université Laval s’est complèteme­nt écroulé au quatrième quart de la finale provincial­e de basketball féminin disputée, hier, au PEPS, contre les Martlets de Mcgill.

Voyant poindre un premier titre provincial depuis 2011, le Rouge et Or a été complèteme­nt dominé au compte de 19-2 dans les dix dernières minutes du match en route vers une défaite de 56-52.

« Cette défaite est beaucoup plus décevante que celle en finale canadienne l’an dernier, a affirmé l’entraîneur-chef Guillaume Giroux. L’an dernier, Mcgill avait une meilleure équipe que nous, ce qui n’était pas le cas cette année. C’était nous, la meilleure équipe. On les avait où l’on voulait avec une avance de 50-37 après trois quarts, mais nous n’avons pas été en mesure de fermer les livres. »

Giroux a utilisé une image de boxe pour illustrer le duel contre les Martlets, qui signaient un 7e titre provincial consécutif, un record du RSEQ partagé par le Rouge et Or de 2005 à 2011 et les Gaiters de Bishop’s de 1978 à 1984.

« Parce que nous ne sommes pas une équipe très physique, Mcgill nous a accrochés pendant tout le match afin de nous ralentir et empêcher les filles de se libérer, a expliqué le pilote lavallois. En tentant de te débarrasse­r de l’accrochage, tu gaspilles de l’énergie et nous n’avions plus de jeu en fin de match. Je savais qu’on n’aurait pas eu besoin de beaucoup de points au quatrième quart. Sept ou huit auraient suffi. »

« Le seul espoir de Mcgill était que l’accrochage soit toléré, poursuit Giroux. Mcgill ne pouvait pas jouer de vitesse avec nous. Les filles de Mcgill étaient beaucoup plus agressives que nous et elles ont terminé le match avec seulement neuf fautes comparativ­ement à 17 pour nous. C’est difficile à comprendre. Si l’accrochage avait été appelé, on aurait eu droit à un match fort différent, mais l’arbitrage n’est pas la seule raison de notre défaite. »

CHAMPIONNA­T CANADIEN

La seule bonne nouvelle de la journée est que le Rouge et Or a encore une chance de se qualifier pour le championna­t canadien, qui se déroulera en fin de semaine prochaine à Régina, en obtenant le laissez-passer disponible, comme ce fut le cas l’an dernier. Laval avait remporté l’argent au national.

« Si Acadia bat l’île-du-prince-édouard en finale de l’atlantique, on va au national, a mentionné Giroux. On a analysé les quatre critères et nous sommes en avance sur tout le monde. L’île-du-prince-édouard a causé une surprise en éliminant le Cap-breton en demi-finale. Dans le cas d’une défaite d’acadia, on ne passerait pas. Toutes les autres équipes en avance sur nous sont déjà qualifiées. Si on obtient le laissez-passer, ça va être plus compliqué que l’an dernier parce que les coachs et les joueuses sont assommés par la défaite. On va essayer de se relever. »

SURPRISE AU RÉVEIL

Giroux saura à son réveil si le Rouge et Or passe ou pas. Imaginez-vous donc que le coach travaillai­t de nuit à compter de 23 h aux services correction­nels à Montréal. « Je vais moins dormir sur mes deux oreilles. »

À sa dernière rencontre au PEPS en carrière, Raphaëlle Côté a joué un fort match avec 17 points et 7 rebonds pour dominer son équipe dans les deux catégories.

Chez les hommes, les Redmen de Mcgill ont vaincu les Stingers de Concordia par la marque de 98-79 pour remporter un 3e titre provincial consécutif et un 5e au cours des six dernières années.

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PHOTO COURTOISIE, MATHIEU TANGUAY Raphaëlle Côté a joué un fort match pour le Rouge et Or avec 17 points et 7 rebonds.

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