Louis Leblanc ne comprend toujours pas
AGENCE QMI | Centre Bell, 15 décembre 2011. Louis Leblanc saute sur une rondelle libre devant le filet et marque son premier but dans la Ligue nationale de hockey, contre les Flyers de Philadelphie.
Il s’agissait du premier des cinq buts de sa courte carrière, tous inscrits lors de la saison 2011-2012. Mais les partisans du Canadien se souviendront probablement davantage de la chute d’un des meilleurs espoirs de l’équipe à l’époque.
Après seulement 50 matchs étalés sur deux campagnes, le Tricolore exclut Leblanc de ses plans. « Pourquoi on ne l’a pas invité ? Parce qu’il ne faisait pas partie des meilleurs », disait Michel Therrien, devenu entraîneur-chef du CH en même temps que la grande refonte de la direction qui a amené le directeur général Marc Bergevin à Montréal.
« J’ai eu une bonne saison à ma première année professionnelle, mais après je me suis blessé et il y a eu un changement à Montréal avec de nouveaux boss », s’est souvenu Leblanc, rencontré par TVA Sports à Boston, où il poursuit des études en économie à l’université Harvard.
« Ma carrière n’a pas évolué comme je l’aurais voulu. Ce qui est arrivé, je ne le comprends pas encore. C’est sûr, je me voyais avoir une longue carrière de 20 ans et de marquer 40 buts par année pour le Canadien. »
AVEC LES DUCKS ET LES ISLANDERS
Après des passages dans les organisations des Ducks d’anaheim et des Islanders de New York, ainsi qu’un court séjour en Europe, Leblanc a accroché ses patins à 25 ans seulement. Maintenant, il est de retour sur les bancs d’école, à l’université Harvard, où il a fait écarquiller les yeux sur la glace, en 2009-2010.
« Je crois sincèrement que les choses arrivent pour une raison et je ne peux pas demander mieux, de revenir dans un environnement comme ici. C’est spécial, mais pour moi c’était important de revenir ici après ma carrière. »