Le Journal de Quebec

Julien critique les arbitres

BOSTON | Claude Julien n’a pas aimé le travail des arbitres et ne s’est pas gêné pour le souligner.

- DENIS POISSANT

« C’était un match frustrant », a laissé tomber Julien, qui a pris le soin d’expliquer ses doléances à l’endroit des officiels.

À ses yeux, ils ont erré trois fois sur les six punitions décernées à son équipe. C’est vrai que ce n’était pas leur soirée. Il y a eu tout d’abord Paul Byron qui s’est amené en échappée en première période. Sean Kuraly l’a clairement retenu. Il s’en est tiré avec un deux minutes au cachot.

« C’était assez évident, un lancer de punition aurait dû être accordé, tout le monde s’entend là-dessus, car il n’a même pas réussi à obtenir un tir au but », a pesté le pilote du Canadien.

ARME DE PRÉDILECTI­ON

Une situation qui l’a fâché d’autant plus que Byron est son arme de prédilecti­on lors des tirs de barrage.

Prise deux en deuxième période : « Et puis il y a eu cette autre pénalité qui a été appelée cinq secondes après le geste parce qu’on bénéficiai­t d’un deux contre un », ajoute Julien.

La foule a peut-être influencé l’arbitre, qui a envoyé Byron Froese sur le banc des pénalités.

Prise trois en troisième période : Rick Nash a l’air d’un gars qui vient de se faire arracher un oeil par le bâton de Mike Reilly, qui touche son épaule et effleure à peine sa visière dans la foulée..

« C’est embarrassa­nt de voir ça, déplore Julien. Le bâton l’a touché à l’épaule, jamais au visage, et il a exagéré sa réaction. Quand tu écopes de six punitions durant une rencontre, ça finit par te rattraper. En bout de ligne, c’est le club le moins fatigué souvent qui finit par l’emporter. »

Et le constat final de Julien : « Nous évaluons constammen­t notre travail et on espère que d’autres feront la même chose. »

DANS LA BONNE DIRECTION

Malgré la déception, Julien a salué le travail de ses joueurs, qui ont amassé au moins un point au classement dans un septième match consécutif.

« Je ne vais certaineme­nt pas me plaindre de l’effort de nos gars, il s’agissait de notre quatrième match en six soirs, et nous affrontion­s un excellent club », dit-il.

« On a beaucoup de jeunes qui travaillen­t fort et qui ont de l’enthousias­me, ils nous aident à amasser des points. Au moins on s’en va dans la bonne direction et c’est encouragea­nt. Je vois une progressio­n. Ça nous aide à devenir plus confiants. »

« Si on bataille soir après soir, ça deviendra pour nous une habitude et on se donnera des chances de l’emporter chaque fois. On peut parler des habiletés tant qu’on veut, mais j’ai vu bien des équipes avec des niveaux d’habiletés moyens qui se débrouilla­ient très bien grâce à un effort soutenu. »

DE BONS MOTS POUR NIEMI

Enfin, Julien a bien sûr pris soin de souligner l’effort de son gardien Antti Niemi, qui a fait face à un barrage de 50 tirs.

« Il nous épate et ça commence dans les entraîneme­nts, il reste sur la glace jusqu’au dernier joueur qui veut lancer, dit-il. Ce type de joueur est récompensé pour ses efforts et c’est ce qui se passe dans son cas. »

 ?? PHOTO USA TODAY ?? Claude Julien n’a pas raté l’occasion de louanger son gardien Antti Niemi, qui repouse ici une attaque de Rick Nash.
PHOTO USA TODAY Claude Julien n’a pas raté l’occasion de louanger son gardien Antti Niemi, qui repouse ici une attaque de Rick Nash.

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