Le Journal de Quebec

Tom Harding décline l’offre du maire de Louisevill­e

- – Avec la collaborat­ion de Catherine Marcil

AGENCE QMI | Le conducteur du train de pétrole qui a explosé à Lac-mégantic en juillet 2013, Thomas Harding, a poliment refusé l’invitation du maire de Louisevill­e en Mauricie qui l’invitait à purger sa peine dans la collectivi­té dans sa municipali­té.

« Il m’est difficile de trouver les mots justes pour vous dire combien votre généreuse invitation à nous accueillir, ma mère et moi, dans votre communauté de Louisevill­e, m’a touché. Vous m’avez rappelé que le sens communauta­ire, l’entraide, la bonté et l’amour de son prochain sont toujours présents chez vos bienveilla­nts citoyens », peut-on lire dans la lettre écrite par l’ancien employé de la Montreal, Maine & Atlantic (MMA).

TRAVAUX COMMUNAUTA­IRES

Il y a un mois, Yvon Deshaies avait invité M. Harding à purger sa peine, pour une faute pénale et non criminelle, dans sa municipali­té de Louisevill­e.

Au début février, Thomas Harding a écopé de six mois d’emprisonne­ment avec sursis en plus de devoir effectuer 240 heures de travaux communauta­ires. Les dirigeants américains de la MMA, Robert Grindrod, Lynne Labonté et Kenneth Strout, ainsi que des employés cana- diens, l’ex-directeur de transport Jean Demaître et Michael Horan avaient plaidé coupable à une infraction relativeme­nt à la sécurité ferroviair­e, soit l’accusation de ne pas avoir serré un nombre suffisant de freins à main et de ne pas avoir vérifié leur résistance au mouvement.

Tous ont écopé de l’amende maximale de 50 000 $, sauf M. Harding qui, sans le sou, a préféré purger cette peine de six mois de prison à domicile. Le contrôleur ferroviair­e Richard Labrie avait été acquitté pour cette accusation.

Newspapers in French

Newspapers from Canada