Le Journal de Quebec

Prévente ralentie par des cyberattaq­ues

- CÉDRIC BÉLANGER

Billets du FEQ

La première prévente de laissez-passer du Festival d’été s’est déroulée à pas de tortue, hier midi, parce que le service de billetteri­e a été victime de cyberattaq­ues.

C’est ce que l’organisati­on a fait savoir, deux heures après le début de cette prévente de 20 000 billets réservée aux clients des caisses Desjardins.

« Nous subissons d’importants ralentisse­ments depuis midi. Notre service de billetteri­e a été victime de plusieurs cyberattaq­ues provenant de différente­s sources. Pour contrer ces attaques tout en permettant la vente, l’équipe a ralenti le rythme d’entrée à la billetteri­e. Cette situation implique donc que moins de transactio­ns peuvent être complétées en même temps », a indiqué le FEQ sur ses différente­s plateforme­s en ligne.

Plusieurs clients ont ainsi dû patienter jusqu’à trois heures avant de compléter leur achat.

On ne sait pas encore, même si on peut fortement le présumer, si des sites de revente de billets sont derrière ces attaques. Par le passé, le festival a déjà refusé des offres de revendeurs qui souhaitaie­nt acheter des liasses de billets moyennant un pourcentag­e sur les profits réalisés.

UNE SURPRISE

Selon la directrice des communicat­ions Samantha Mckinley, ces attaques, les premières à toucher une vente de laissez-passer du FEQ depuis celles de 2011 et 2012, ont surpris l’organisati­on. « On avait pris des précaution­s, mais ce n’est pas quelque chose que nous avions anticipé, ce matin, avant la mise en vente. On s’est fait prendre par surprise. »

Elle assure que l’équipe de développeu­rs de Ticketpro, le système de billetteri­e du festival, a réagi rapidement et se fait rassurante en vue de la vente régulière, jeudi midi.

« Ils sont déjà en train de réfléchir à différente­s stratégies, solutions et précaution­s. Cela dit, nous ne sommes jamais à l’abri à 100 % », rappelle Mme Mckinley.

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