Une aide précieuse pour Anne-catherine Tanguay
La golfeuse sera épaulée financièrement par La Capitale cette saison
La golfeuse Anne-catherine Tanguay ne se le cache pas : elle désire se hisser parmi les meilleures golfeuses au monde. Pour ce faire, elle aura non seulement besoin de bons résultats, mais surtout d’un soutien financier adéquat. À ce chapitre, elle peut respirer un peu mieux puisque La Capitale assurance et services financiers a annoncé hier une aide financière qui lui permettra de passer à travers sa première saison sur le circuit de la LPGA.
Le montant exact de la contribution n’a pas été divulgué, mais il permettra à Anne-catherine Tanguay d’assumer le montant variant entre 80 000 et 100 000 $, requis lors d’une saison sur le meilleur circuit mondial de golf féminin.
« Les dépenses sont énormes pour une année, a reconnu la golfeuse native de SainteFoy, de retour dans son patelin hier pour l’annonce de ce partenariat. Ça enlève un stress. Je peux jouer au golf sans tracas financiers et me concentrer sur mon entraînement. C’est très important pour moi, surtout qu’il s’agit de ma première année à temps plein sur la LPGA. »
L’entente est d’un an, mais pourrait être prolongée par la suite.
ADAPTATION
Tanguay n’est pas parvenue à éviter le couperet lors de ses deux premiers tournois en carrière dans la LPGA. Rien, toutefois, pour décourager la golfeuse de 27 ans.
« J’ai réussi à retirer de bons points de mon début d’année. Mon entraînement va bien, mon jeu est bon. J’ai hâte de prendre du rythme, de retourner sur la route et de jouer plus de tournois. J’entreprends cette saison avec beaucoup d’enthousiasme et de positivisme », assure-t-elle.
Évidemment, les deux premiers événements de sa saison lui ont permis de se fami- liariser avec le circuit où tout est plus gros, plus prestigieux.
« C’est tellement une belle expérience et ça prend une période d’adaptation. C’est important de se familiariser avec l’environnement. J’ai eu la chance de côtoyer plusieurs filles sur le circuit universitaire ou le Symetra Tour et c’est bien de pouvoir partager nos expériences ensemble, car on réalise que les autres vivent les mêmes émotions que nous. »
MEILLEUR À VENIR
Pour cette première année, toutefois, pas question de se fixer d’objectifs précis, côté résultats.
« Mes objectifs sont plus au niveau de ma préparation mentale. Sur le terrain, je veux créer du momentum et rebondir de mes erreurs. Je veux avoir du plaisir à jouer, rester en confiance, être moi-même et jouer à la hauteur de mes capacités. Je pense que le meilleur est à venir », assure celle qui s’envole aujourd’hui pour Phoenix en Arizona où elle participera à la Bank Hope Founders Cup, à partir du 15 mars.