Le Journal de Quebec

L’espagne sous le choc après l’horrible meurtre d’un jeune garçon

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MADRID | (AFP) La découverte dans le coffre de la voiture conduite par sa bellemère du corps sans vie de Gabriel, un enfant de huit ans qui avait disparu fin février, a consterné l’espagne, au point d’entraîner des appels au rétablisse­ment de la peine capitale, abolie en 1995.

Dimanche soir, peu après l’annonce de cette macabre découverte, la foule scandait ainsi « Peine de mort ! » devant les grilles rouges de la direction de la garde civile à Almeria, où cette Dominicain­e de 43 ans a été placée en garde à vue, tandis que l’enquête se poursuivai­t.

Sur les réseaux sociaux, une pétition signée hier à la mi-journée par 158 000 personnes réclamait que cette femme pas encore inculpée soit condamnée à perpétuité.

Une autre, portant plus de 220 000 signatures, exhortait la République dominicain­e à demander son extraditio­n, afin notamment qu’elle ne jouisse pas du « confort » des prisons espagnoles.

ÉTRANGLÉ ?

Ana Julia Quezada a été interpellé­e en flagrant délit dimanche dans son village de Puebla de Vicar : le corps de l’enfant était dans le coffre d’une voiture grise qu’elle conduisait, enveloppé dans une couverture. « Ce n’est pas moi ! J’ai pris la voiture ce matin ! », l’entend-on crier aux gardes civils sur une vidéo amateur au moment de son interpella­tion.

Tous les médias suivaient l’affaire depuis le 27 février, quand Gabriel avait quitté la maison de sa grand-mère dans le village de Las Hortichuel­as, à deux kilomètres des plages de Cabo de Gata, un parc naturel paradisiaq­ue du sud de l’espagne.

L’enfant unique de parents séparés devait rejoindre des cousins pour jouer, mais n’est jamais arrivé. Selon la presse espagnole, l’autopsie révèle qu’il est mort d’asphyxie, peut-être étranglé.

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