Plus de visibilité pour les commerces de quartier
Ils ont un nouveau partenariat avec l’office du tourisme
Les commerces de quartier auront désormais une plus grande visibilité grâce à un nouveau partenariat signé entre l’office du tourisme de Québec et les sociétés de développement commercial (SDC).
« Les touristes cherchent des expériences touristiques authentiques », a soutenu hier le directeur de l’office du tourisme de Québec, André Roy. Mais jusqu’à maintenant, l’office comptait peu de membres ayant pignon sur les artères commerciales situées à l’extérieur des zones touristiques. Par exemple, sur la rue Saint-joseph, dans Saint-roch, un seul restaurant avait sa carte de membre.
« On sait qu’il y a plusieurs restaurants sur la rue Saint-joseph. On ne rend pas service aux touristes sur notre site internet en disant qu’il n’y en a qu’un seul, c’est pas vrai », convient M. Roy.
« Il y avait un manque », confirme le président de la SDC de Saint-roch, Éric Courtemance-baril. L’office a voulu remédier à la situation et a proposé un partenariat aux sept SDC de Québec. Celui-ci permet à tous les commerces à vocation touris- tique situés sur une artère commerciale et membres d’une SDC de devenir membre de l’office.
PLACE DE CHOIX
Cela leur apporte de la visibilité supplémentaire. L’office compte bien leur faire une place de choix sur son site internet, qui reçoit près de 5 millions de visites par année. « Cela va nous permettre de montrer aux touristes tout ce qu’on a à Québec, et pas seulement dans le Vieux-québec. […] On veut que le touriste, quand il fait une recherche sur notre site internet, il ait tout l’inventaire de ce qu’on a comme produits pour lui. » L’office gagne ainsi 400 nouveaux membres qui s’ajouteront aux 850 actuels.
Pour les commerçants, qui ont souvent d’autres préoccupations, cela facilite les démarches, estime M. Courtemance-baril. « Ça se fait de manière plus harmonieuse et tout le monde est bien représenté. »
Patrick Lemaire, de la SDC Maguire, abonde dans le même sens.
« Être maintenant visibles sur le site de l’office du tourisme, ça nous permet de mettre en valeur les produits existants plutôt que de créer des nouveaux produits. »