Le Journal de Quebec

LA SOIRÉE QUE RADULOV ATTENDAIT

Il devrait recevoir un bel accueil à son retour au Centre Bell

- MARC DE FOY marc.defoy@ quebecorme­dia.com

Le grand jour est arrivé pour Alexander Radulov. C’est ce soir qu’il renouera avec les amateurs de hockey montréalai­s. Il avait raconté aux journalist­es assignés à la couverture du Canadien avoir hâte à ce match lors du passage du Tricolore à Dallas, en novembre dernier. Il faut s’attendre à ce que les amateurs lui réservent un chaleureux accueil même s’il n’a disputé qu’une saison à Montréal.

On dit qu’il ne sert à rien de pleurer sur du lait renversé, mais il n’en demeure pas moins que son départ a fait très mal au Tricolore. Les gens raffolaien­t de sa passion et de sa combativit­é sur la patinoire. Ils s’ennuient de lui et il en est sans doute de même pour Max Pacioretty.

Les médias devaient le rencontrer hier au complexe d’entraîneme­nt du Tricolore à Brossard, mais ce n’est que partie remise. Radulov s’entretiend­ra avec les journalist­es après la séance d’entraîneme­nt des Stars, ce matin, au Centre Bell.

UN VRAI BUT DE MARQUEUR!

Il ne s’est pas assis sur son gros contrat à Dallas. Il est sur un pied d’égalité avec Jamie Benn au deuxième rang des marqueurs des Stars avec 60 points en 69 matchs. Tyler Seguin domine avec 65 points.

Radulov a inscrit son 25e but de la saison, dimanche soir, dans une défaite de 3 à 1 aux mains des Penguins de Pittsburgh. Il était à cheval sur la ligne des buts lorsqu’il a reçu une passe parallèle au filet de Jason Spezza pour enfiler l’aiguille. Un vrai but de marqueur!

PATERYNAFA­IT SAPLACE

On parle beaucoup de Radulov avec raison, mais un autre ancien du Canadien, Greg Pateryn, celui-là, se tire bien d’affaire aussi avec les Stars.

Le défenseur américain s’est taillé un poste régulier au sein de la brigade défensive de l’équipe, lui qui avait été laissé de côté lors des neuf premiers matchs de la saison. Obtenu du Tricolore dans la transactio­n qui a amené Jordie Benn à Montréal, Pateryn montre un temps d’utilisatio­n moyen de 19,40 minutes par match. Il totalise 10 points (1-9) en 60 matchs.

MAL K IN LAISSE PARLER SONTALENT

Evgeni Malkin, que l’on verra à l’oeuvre jeudi soir au Centre Bell, est le joueur étoile le plus effacé de la Ligue nationale. On le voit rarement dans des entrevues à la télévision et pas du tout dans des publicités télévisées. Au quotidien, il préfère laisser le plancher à son capitaine Sidney Crosby et s’exprimer par ses actions sur la patinoire. Et quel joueur il est, ce Gino!

Voilà qu’il aspire à un troisième championna­t des marqueurs. Il vient au deuxième rang avec 87 points, un de moins que Nikita Kucherov, du Lightning de Tampa Bay.

Son premier titre remonte à la saison 2008-2009, alors qu’il avait récolté 113 points en 82 matchs. En plus de remporter le trophée Art Ross cette année-là, il avait reçu le trophée Conn Smythe à titre de joueur le plus utile à son équipe dans les séries.

Il est revenu à la charge lors de la saison 2011-2012 avec une production de 109 points, dont 50 buts, en 75 rencontres. Joueurs (trophée Ted Lindsay) et journalist­es (trophée Hart) l’avaient élu le joueur le plus utile à son équipe.

Steven Stamkos, avec 60 buts, l’avait devancé pour le trophée Maurice-richard, mais ses 39 buts le placent présenteme­nt en compétitio­n avec son compatriot­e russe Alex Ovechkin, le jeune Patrik Laine (les deux joueurs ont franchi le cap des 40 buts) ainsi qu’avec Eric Staal (37 buts), Tyler Seguin (36 buts) et le surprenant William Karlsson (35 buts) des non moins étonnants Golden Knights de Vegas.

LA RENAIS SAN CED’ ERICS TA AL

Après une fin de parcours difficile avec les Hurricanes de la Caroline, Eric Staal renaît avec le Wild du Minnesota. Il maintient pratiqueme­nt un rythme d’un point par match jusqu’ici cette saison, avec 68 points en 69 rencontres.

Un lecteur m’a écrit justement à son sujet récemment pour me demander si le Canadien lui avait soumis une offre alors qu’il était joueur autonome il y a deux ans. On peut présumer que oui. Sa carrière battait de l’aile et le Wild s’est approprié ses services moyennant un contrat de trois ans d’une valeur de 10,5 millions de dollars. Il fait passer le directeur général du Wild Chuck Fletcher pour un génie !

QUEL ENTRAÎNEUR ÉCOPERA?

Pour la première fois depuis 1966-1967, dernière saison où la LNH était formée des six équipes originelle­s, aucun entraîneur n’a été congédié à date cette saison. Mais les spéculatio­ns vont déjà bon train à savoir lesquels pourraient être en danger de perdre leur poste à la fin de la campagne.

Les noms mentionnés sont ceux d’alain Vigneault des Rangers, Jeff Blashill des Red Wings, Todd Mclellan des Oilers et, à un moindre degré, ceux de Barry Trotz des Capitals (il n’a pas obtenu de prolongati­on de contrat) et de Joel Quennevill­e des Blackhawks malgré ses trois coupes Stanley à la barre de l’équipe.

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