Confiants d’éviter le grabuge
Les citoyens de La Malbaie ont été rassurés sur la sécurité de l’événement
LA MALBAIE | Pour la première visite du président Trump au Canada, les citoyens de La Malbaie sont confiants d’éviter le grabuge dans Charlevoix, même si certains d’entre eux croient que les débordements auront lieu à Québec.
À moins de trois mois du sommet du G7, prévu dans Charlevoix en juin 2018, l’organisation a été beaucoup plus précise concernant les détails de la sécurité, devant une centaine de résidents de La Malbaie présents pour une seconde assemblée d’information à l’école secondaire du Plateau.
« La clôture va être installée directement sur mon terrain au bas de la côte Bellevue. Pour l’accréditation, on était un peu dans le néant, mais on a répondu à nos questions », a expliqué Dan Perron, inquiet pour l’accessibilité à sa demeure.
« Je ne suis pas inquiet. Je pense que ce n’est pas ici que ça va se passer », a affirmé Denis Cloutier, de l’auberge des Falaises.
« GENS POSITIFS »
« Les gens sont encore positifs. Il y avait l’inquiétude d’une ville assiégée. Il y aura des manifestants ici, mais le Centre des congrès de Québec va attirer des gens aussi. Ceux qui auront des messages à passer viendront peutêtre ici, mais je ne pense pas qu’ils auront intérêt à venir casser à La Malbaie », a expliqué le maire de l’endroit, Michel Couturier.
Les dirigeants du G7 arriveront à la base militaire de Bagotville avant d’être transportés par hélicoptère jusqu’au Manoir Richelieu pour quatre sessions de travail et deux dîners. Un programme d’activités pour Sophie Grégoire Trudeau, l’épouse du premier ministre du Canada, a également été minutieusement organisé.
PAR MILLIERS
La zone contrôlée « rouge » sera en vigueur à partir du 2 juin, alors que la zone de circulation restreinte le sera dès le 4 juin. Le golf et le casino seront fermés dès la fin mai. Plusieurs embarcations seront dispersées sur l’eau afin de surveiller les accès.
« Les clôtures sont déjà très visibles. La zone rouge, sous notre responsabilité, sera très hermétique et excessivement difficile d’accès. Nous assurons aussi la protection maritime et le volet aérien avec le fédéral », a précisé Christian Côté, officier responsable des opérations pour la GRC. Des équipes de déminage seront également sur place pour ajouter aux quelques milliers de policiers.
« Les coûts estimés sont présentement de 604 M$ pour l’ensemble de la présidence canadienne », a lancé Daniel Desfossés, directeur général à la planification.