Véronic Dicaire fait SES DÉBUTS À LONDRES
L’imitatrice a donné deux spectacles dans une salle du West End « Je n’ai pas le vertige parce que j’ai tout à gagner. »
Dix minutes après avoir donné son premier spectacle à Londres, lundi soir, Véronic Dicaire était encore chargée d’adrénaline.
Jointe au téléphone dans les coulisses du théâtre de l’hippodrome Casino, l’imitatrice paraissait comblée. « Ça s’est super bien passé. Je suis très contente de ce qu’on a fait. »
Dans cette salle centenaire du West End pouvant accueillir 180 personnes, Véronic Dicaire a donné deux représentations en anglais du spectacle qu’elle promène un peu partout en Europe francophone. On parle d’une prestation adaptée au public britannique et modelée aux dimensions du cabaret londonien, une enceinte beaucoup plus petite que celles qu’elle remplit en France.
« On n’a pas pu amener toute l’équipe, explique-t-elle. On a laissé tomber les changements de costumes, etc. J’ai dansé toute seule parce que je n’avais pas de danseurs ! Il faut bien commencer quelque part ! »
Le public londonien aurait beaucoup aimé les imitations des chanteuses britanniques Amy Winehouse et Annie Lennox. Libérée de toute pression, Véronic Dicaire a pu profiter de chaque instant sur scène.
« Je n’ai pas le vertige parce que j’ai tout à gagner. C’est sûr que je veux que ça marche. La meilleure façon d’avoir une longue carrière, c’est d’agrandir mon territoire. Mais si ça ne marche pas, ce n’est pas grave. Je continue les shows au Québec, en France, en Suisse et partout ailleurs. Je n’ai rien à perdre. »
EN ASIE AVEC CÉLINE
Au Royaume-uni, Véronic Dicaire commence à récolter les graines qu’elle a semées l’été dernier, alors qu’elle assurait la première partie des concerts de Céline Dion. L’imitatrice avait notam- ment reçu une ovation debout au O2 Arena de Londres. « Quand on accompagne Céline en tournée, ça crée des opportunités. L’ouverture n’est pas grande, mais elle est réelle. C’est à nous de travailler fort pour ouvrir encore plus de portes. »
Véronic Dicaire continuera de défricher de nouveaux territoires en 2018 puisqu’elle réchauffera les salles de Céline Dion en Asie en juin, juillet et août. L’artiste de 41 ans dit avoir hâte de rencontrer les publics japonais, chinois, indonésien, thaïlandais, australien et néo-zélandais.
« Est-ce qu’ils vont aimer ça ? Est-ce qu’ils vont trouver ça mauvais ? Honnêtement, je n’ai pas d’attentes, à part le fait que je m’en vais avec Céline pis sa gang, et je sais que je vais avoir du fun avec eux autres ! »