Le Journal de Quebec

PORTRAIT D’UNE ATHLÈTE FRÉDÉRIQUE BEAUCHAMP

- Caroline Généreux

Après avoir pratiqué bon nombre de sports tels la natation, le soccer, le volleyball, le karaté et le ski, la jeune athlète Frédérique Beauchamp a découvert qu’elle vouait une véritable passion au basketball en 4e année du primaire. Son incroyable parcours l’a menée à faire partie des Nomades, un des meilleurs programmes collégiaux en basketball, puis à poursuivre sa carrière sportive au sein du Rouge et Or de l’université Laval.

Qui sont tes sources d’inspiratio­n au niveau sportif?

Kia Nurse, meneuse de balle de l’équipe féminine de l’université du Connecticu­t et de l’équipe nationale senior, a toujours été une personne inspirante pour moi. Son dévouement, ses habiletés physiques et son intensité sur le terrain sont de réelles sources d’inspiratio­n pour toutes les joueuses de basketball désirant un jour percer dans ce sport. C’était pour moi une grande fierté de la voir représente­r notre pays aux derniers Jeux olympiques.

Que représente­nt pour toi le sport et l’activité physique?

D’une part, ils constituen­t un moyen de rester en santé, et d’autre part une excellente façon de se détacher, l’espace d’un instant, de nos obligation­s et de nos devoirs en lien avec les études, le travail ou même la vie sociale. La pratique du basketball m’a permis d’apprendre à mieux me connaître et de bien comprendre la significat­ion de certaines aptitudes comme le dépassemen­t de soi et la persévéran­ce. Bref, le sport est une nécessité pour moi!

Quels conseils donnerais-tu à un jeune désirant pratiquer un sport de haut niveau?

Je l’encourager­ais à croire en lui et à ne jamais laisser quiconque brimer ses rêves. Je lui dirais aussi qu’il est important de travailler fort et de se dépasser chaque jour car la clé de la réussite consiste à persévérer et à toujours redoubler d’efforts. Il faut également qu’il sache que ceux qui montent sur la première marche du podium sont non seulement les plus talentueux, mais surtout ceux qui possèdent la meilleure éthique de travail.

Quel est le plus grand défi que tu as relevé jusqu’à maintenant au niveau sportif?

Je crois que c’est d’être capable de performer sous la pression. J’apprends encore à me connaître à ce niveau et à développer des trucs afin de me surpasser lors de situations stressante­s.

Pourquoi as-tu décidé d’étudier en médecine?

La médecine est un domaine qui m’intéresse depuis mon plus jeune âge. J’ai toujours été fascinée par les sciences, mais surtout pas la complexité du corps humain. De plus, l’idée d’aider les gens, par le biais de mes connaissan­ces, mais aussi grâce au support moral que les médecins offrent à leurs patients, ajoute selon moi une importante touche d’humanité au métier.

Quels sont tes trucs pour arriver à concilier les études et le sport?

J’avoue que de concilier les études et le sport est un véritable défi en soi. Il faut que je fasse preuve de beaucoup de déterminat­ion afin d’arriver à bien gérer mon horaire et cela demande énormément de temps et d’énergie. Le truc est simple : il faut bien s’organiser, travailler fort et ne jamais abandonner. Et, non, il n’y a pas de recette miracle!

Quelles sont tes matières favorites?

Dans le cadre de mon programme, je suis inscrite à des cours qui traitent des différents systèmes du corps humain, des sciences fondamenta­les, ainsi qu’à des cours pratiques qui me permettent d’acquérir de bonnes habiletés cliniques. Personnell­ement, j’aime beaucoup ces derniers car ils se déroulent en petit groupe et ils nous permettent de découvrir les aptitudes que nous devrons maîtriser dans notre pratique.

Quelle importance accordes-tu aux études?

Les études sont primordial­es. Depuis que je suis toute petite, je sais que la réussite scolaire est ce qui compte le plus car c’est elle qui me permettra d’avoir une belle vie plus tard.

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