Retour à la case départ pour retrouver Ariel
Faute de piste, la police de Montréal est revenue sur ses pas hier, repassant au peigne fin un quadrilatère d’environ 400 mètres carrés situé autour de la résidence du jeune Ariel Jeffrey Kouakou, dont la famille est sans nouvelles depuis lundi.
Au quatrième jour des recherches, les autorités ont laissé tomber une bonne partie de l’artillerie lourde déployée jusqu’à maintenant. La cavalerie, les embarcations nautiques et l’hélicoptère de la Sûreté du Québec n’ont pas été appelés en renfort hier.
PORTE-À-PORTE
On a plutôt opté pour le bon vieux porte-à-porte, une technique d’enquête qui demeure non négligeable. Les patrouilleurs ont sillonné une fois de plus le quartier des Kouakou, Ahuntsic-cartierville, ainsi que le parc des Bateliers, où l’enfant a été vu pour la dernière fois. Les véhicules tout-terrain ont également été mis à contribution.
Toutes les images des caméras de sécurité récoltées jusqu’à présent ont été visionnées à nouveau par les enquêteurs afin de trouver une nouvelle piste.
« On veut s’assurer de n’avoir rien manqué, d’avoir analysé la moindre piste », a indiqué l’agent Jean-pierre Brabant, porte-parole de la police de Montréal.
Le poste de commandement a été déplacé dans le stationnement des Galeries de Normandie, rue De Salaberry, puisque le propriétaire du restaurant Le Bordelais, où les enquêteurs étaient postés depuis le début de la semaine, était exaspéré du constant va-et-vient.
Même s’ils n’ont toujours aucune idée d’où se trouve le petit Ariel, les policiers gardent espoir de le ramener à sa famille. Comme plusieurs agents sont eux-mêmes parents, l’enquête prend une dimension très personnelle pour certains d’entre eux.