Le Journal de Quebec

Le printemps tarde à se faire sentir

Le temps doux devrait se pointer à la fin du mois

- CATHERINE BOUCHARD

Le printemps a fait son arrivée bien timidement, hier, avec un mercure en chute dans les derniers jours. Il faudra s’armer de patience, puisque le temps doux fera son arrivée à fin du mois seulement.

La fin de l’hiver est à l’image du début : un froid inhabituel qui est loin de faire le bonheur de tous.

« Je vous conseiller­ais de ne pas changer vos pneus d’hiver tout de suite », lance sagement le météorolog­ue Gilles Brien.

Non seulement le temps doux et clément n’a pas l’intention de se pointer le bout du nez avant le 28 ou le 29 mars un peu partout au Québec, mais en plus il faut s’attendre à recevoir encore une douzaine de centimètre­s de neige dans plusieurs régions.

« Ça va changer vite, s’encourage toutefois M. Brien. À la fin du mois, le printemps va débarquer en ville avec une première poussée d’air chaud qui fera monter le mercure entre 5 à 8 degrés. »

LA FAUTE À LA NEIGE

Le temps froid inhabituel s’explique notamment par la quantité importante de neige qui se trouve au sol, indique M. Brien. « La lumière est reflétée par la neige, il y a donc des radiations perdues et ça retarde tout le processus », explique-t-il.

Dès l’arrivée des températur­es printanièr­es, les modèles présentés laissent présager une tendance aux précipitat­ions. Malgré un temps froid en guise de lancement de saison, le mercure devrait être dans les normales printanièr­es dès avril, indique le météorolog­ue.

HIVER PLUS FROID

L’hiver qui se termine a été marqué par des écarts extrêmes de températur­es. Le mois de décembre a été plus froid que les normales, alors que janvier a connu des variations extrêmes de mercure. Mais en fin de compte, janvier est resté dans les moyennes de saison, tout comme février. Avec le froid des derniers jours, mars devrait se conclure par une températur­e moyenne plus froide que la norme, selon Steve Boily, météorolog­ue chez Environnem­ent Canada.

Les précipitat­ions de neige ont généraleme­nt été plus importante­s que la moyenne.

Montréal a reçu une soixantain­e de centimètre­s de plus qu’à l’habitude, avec 238 centimètre­s.

Toutefois, à Québec, il est tombé près d’une trentaine de centimètre­s de moins que la moyenne, avec environ 228 centimètre­s tombés.

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