Le Journal de Quebec

Alex Béraud part la tête haute

La joueuse de volleyball est fière de son parcours malgré les revers du dernier week-end

- ROBY ST-GELAIS

La frustratio­n reliée à la sixième position du Rouge et Or de l’université Laval au Championna­t canadien de volleyball universita­ire féminin a rapidement laissé place à la nostalgie dans le cas d’alex Béraud.

C’est que la compétitio­n nationale tenue au PEPS le week-end dernier a été le chant du cygne pour la joueuse de quatrième année, qui se consacrera pleinement à ses études en communicat­ion publique pendant sa dernière année sur le campus, l’an prochain.

Le Rouge et Or a subi la défaite contre les Carabins de Montréal dans le match pour la cinquième place après s’être imposé en demi-finale de consolatio­n où Béraud s’était illustrée en recevant le titre de joueuse du match.

« Ça allait bien conclure une carrière de finir avec un championna­t canadien à la maison avec certaines des filles avec qui j’ai jouées depuis sept ans. Quand le match s’est terminé, dimanche, j’avais de la frustratio­n, mais ensuite, les émotions ont embarqué et je me suis dit que je n’allais plus revivre de moments comme ça. »

« Sauf au volleyball, c’est rare que tu t’entraînes pour frapper une balle au plancher. Quand on joue, on oublie tout le reste et on ne pense qu’à cela. Ce sont des émotions que je ne retrouvera­i nulle part ailleurs, de même que l’expérience d’équipe qui m’a permis de créer des amitiés que je n’aurais jamais eues sinon. Ma compétitiv­ité, je vais la développer ailleurs, mais le noyau de joueuses va me manquer », avoue la centrale de 23 ans.

EN PAIX

Malgré son expérience, Béraud a dû regar- der l’action du banc durant une bonne portion de la seconde moitié de saison. Quand l’entraîneur Olivier Caron l’a insérée dans l’alignement partant contre UBC Okanagan, la Trifluvien­ne d’origine n’avait qu’une chose en tête.

« Je ne pensais même pas à bien jouer, mais à vivre le moment et avoir du fun. Puis, j’avais le désir de prouver à mon coach mon rôle dans l’équipe et que j’étais encore capable de livrer la marchandis­e », a souligné la volleyeuse, fière de ses quatre années au sein du programme lavallois.

Pour l’instant, Béraud ne prévoit pas retoucher au ballon dans un avenir rapproché. « Peut-être pas l’an prochain, mais je pourrais jouer dans les ligues intramural­es », a émis celle qui garde d’excellents souvenirs de ses voyages à Paris et à Toronto avec ses coéquipièr­es.

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