Samuel s’attend à une « une guerre de tranchées »
Le gardien des Remparts se prépare à affronter les Islanders
Antoine Samuel, l’un des trois joueurs de 20 ans des Remparts de Québec, vit ses dernières semaines au hockey junior. Malgré une expérience limitée à « quatre matchs et des poussières » au sein d’équipes en reconstruction, depuis le début de sa carrière dans le circuit Courteau, Samuel compte bien saisir « l’opportunité » qui s’offre à lui aux Diables rouges ce printemps.
« Je suis dans le même bain que mes coéquipiers de 20 ans (Matthew Boucher et Andrew Picco). C’est ma dernière chance de gagner. J’ai hâte et je suis prêt à relever le défi », affirmait-il au terme de la séance d’entraînement des Québécois, hier, au Pavillon de la jeunesse.
« Les partisans des Remparts méritent deux ou trois bonnes rondes éliminatoires », enchaîne Samuel, ajoutant qu’il faudra prendre les matchs un à la fois et qu’il ne sert à rien de se projeter dans le futur.
Le printemps dernier, Samuel et le Drakkar de Baie-comeau avaient croisé le fer avec les Islanders de Charlottetown lors de la première ronde des séries éliminatoires.
Cette série jouée à armes inégales entre la puissante offensive des Insulaires et une équipe en reconstruction s’était soldée par une victoire sans appel des représentants de l’île-du-prince-édouard. Le scénario se pré- sente différemment cette saison. Au terme d’un marathon de 68 parties, les Remparts et les Islanders se sont retrouvés voisins de palier au classement général de la LHJMQ.
« Nous devons respecter les Islanders. Quand des clubs finissent 8e et 9e, y a de bonnes chances que la série aille en six ou sept parties. Ce sera une guerre de tranchées ! »
HORAIRE CHARGÉ
La pause d’une semaine entre le dernier match de la saison régulière et le match numéro 1 de la série, samedi, au Centre Vidéotron, permettra aux Diables rouges d’engranger de l’énergie.
Car, à la suite des trois premiers matchs, les rivaux pourraient croiser le fer quatre fois en cinq jours si jamais le duel s’allongeait jusqu’en sept matchs et à la veille du Gala des Rondelles d’or.
« Depuis deux ans, j’ai gardé les buts pendant une cinquantaine de matchs par saison. Je suis habitué à cette charge de travail. Je suis quand même soucieux de mon alimentation et de mon sommeil. »
Les récentes performances de ses hommes masqués ont rassuré l’entraîneur en chef Philippe Boucher. « À l’image de notre équipe, Antoine est combatif. Il inspire confiance par son leadership et sa maturité. Comme 20 ans, tu veux jouer chaque partie comme s’il s’agissait de ta dernière. C’est aussi le cas pour Matthew et Picco. »