Succès inégalé
Gestev souhaite ramener la compétition en mars en 2019
La présentation du Jamboree, en mars, a été un vif succès selon Gestev, qui a déjà démontré son intérêt à la Fédération internationale de ski (FIS) afin d’obtenir l’événement dans les mêmes dates l’an prochain.
Les plusieurs milliers de spectateurs qui ont convergé vers la Basse-ville de Québec samedi ont constitué la plus imposante foule jamais réunie dans le cadre du Jamboree. La belle température lors des trois jours de compétition, jumelée à la vague olympique sur laquelle surfaient toujours le freeski et le snowboard, a certainement contribué au succès de l’événement, estime la vice-présidente marketing et opérations chez Gestev, Chantal Lachance.
« Pour nous, le message est clair auprès de la FIS : on veut ravoir l’événement dans ces dates-là l’an prochain. On sent que l’ouverture est là de leur part et les dirigeants sont aux anges. Toutefois, ils ne peuvent rien confirmer pour l’instant. Ce sont des décisions qui se prennent lors du congrès de la FIS, en mai », ajoute-t-elle.
C’est donc en mai que Gestev saura réellement ce qui l’attend pour la présentation 2019 du Jamboree.
Outre la date, l’organisation devra aussi décider des disciplines qui seront présentées. Rappelons que, cette année, seules les épreuves de grand saut en freeski et en planche à neige étaient à l’affiche. Le slopestyle a été laissé de côté pour des raisons financières.
SOLUTIONS
« De faire les deux, c’était trop d’investissements. On regarde actuellement les solutions, autant avec la FIS que les différents paliers de gouvernements. Ce sont des événements très coûteux à organiser, mais la FIS est très ouverte et ne veut pas nous perdre. Ils veulent contribuer et nous aider à faire arriver les mathématiques », ajoute Chantal Lachance.
PAS DE CONFLIT D’HORAIRE
D’ailleurs, si la FIS octroyait les mêmes dates que cette année à Québec, le Jamboree serait présenté en même temps qu’un autre événement d’envergure, également organisé par Gestev, soit les finales de la Coupe du monde de ski de fond.
Pour la vice-présidente, la présentation conjointe des deux événements ne serait pas un problème pour Gestev.
« On ne serait pas en conflit d’horaire. Si ça arrivait, on le virerait positivement. Ce serait certainement une grosse commande, mais on serait capable. Nos équipes seraient doublées, mais ce n’est pas infaisable. Toutefois, il n’y a pas que cette date. La semaine d’avant ou celle d’après [la Coupe du monde de ski de fond] sont aussi intéressantes. »