G7 et manifestations
À l’approche du G7 qui se tiendra en juin prochain à La Malbaie, certains groupes de manifestants s’apprêtent à venir démontrer leur insatisfaction face au système et aux gens qui dirigent nos sociétés. Dans un régime démocratique, il est normal de pouvoir manifester publiquement, dans la mesure où cela se fait de façon pacifique.
À quoi doit-on s’attendre à Québec et à La Malbaie dans ces mouvements de foules ? Le vécu du dernier sommet des Amériques tenu à Québec en avril 2001 laisse présager de possibles affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. C’est sans doute la raison pour laquelle les autorités mettent un accent particulier sur la sécurité. Les nombreuses attaques terroristes des dernières années ne sont pas étrangères à cela non plus.
Dans presque tous les pays du monde, la grogne monte devant les problèmes d’inégalité, d’iniquité, d’injustices et de corruption. Ce que l’on reprochait à certains pays il n’y a pas si longtemps, se vit maintenant au grand jour chez nous au Québec et au Canada. Bien des gens se demandent ce qu’ils peuvent faire pour conscientiser leurs dirigeants à la nécessité de rétablir les choses. De nombreuses représentations ont été faites par des organismes populaires, hélas sans trop de résultats. Peut-être cela peut-il expliquer l’impatience de certains individus qui se regroupent pour manifester plus vigoureusement. Cela dit sans vouloir appuyer de tels gestes.
Force est d’admettre que nos élus ont de grands pas à faire pour satisfaire le peuple. Souhaitons que le prochain G7 leur en donne l’occasion. Michel Giroux