Les funérailles de Thomas se tiendront le 6 avril
Le jeune de 17 ans a été happé mortellement vendredi
Les funérailles de Thomas Ratté, qui a perdu la vie samedi dernier après avoir été happé par un conducteur qui aurait été en état d’ébriété, auront lieu le 6 avril prochain.
« Afin de rendre hommage à Thomas, sa famille vous invite à prendre congé d’école et de vous rendre au complexe funéraire Lépine Cloutier », est-il indiqué dans l’avis de décès publié hier. Les proches sont invités à venir offrir leurs condoléances à la famille, dès 13 h. Un hommage suivra ensuite à 20 h, à la chapelle du complexe funéraire, situé sur le boulevard Henri-bourassa.
Depuis les tristes évènements, les messages de sympathie affluent par centaines sur les réseaux sociaux, alors que ses proches, camarades de classe et amis louangent le jeune homme en le qualifiant de « rayon de soleil ». Dimanche, plus d’une centaine de personnes se sont rendues sur les lieux de l’accident pour y déposer une croix et des bougies.
Arrêté sur les lieux de l’accident pour conduite avec les capacités affaiblies causant des lésions, le conducteur de 29 ans a rencontré les enquêteurs, puis a été remis en liberté sous promesse de comparaître. Sa comparution devrait avoir lieu dans un délai de trois mois.
L’accusation à laquelle il fera face devrait toutefois être plus grave, soit de capacités affaiblies causant la mort. Un mandat d’arrestation pourrait être lancé contre lui, afin de le forcer à comparaître plus tôt. Le Service de police de la Ville de Québec confirme par contre que le conducteur n’est actuellement visé par aucun mandat.
SITUATION FRÉQUENTE
Selon deux avocats criminalistes interrogés par Le Journal, il n’est pas surprenant de voir un chauffard en liberté en attendant les procédures judiciaires.
Me Rénald Beaudry ajoute qu’il serait étonné de voir un juge de paix lancer un mandat d’arrestation contre le conducteur de 29 ans. « Les policiers ont déjà décidé qu’il n’y avait pas de danger de récidive », indique l’avocat criminaliste. « C’est la Couronne qui doit démontrer qu’on ne peut pas le remettre en liberté », indique de son côté Me Jean-pierre Rancourt.