L’univers du grand-papa de Superman créé à Québec
Le studio Rodeo FX conçoit de plus en plus d’effets visuels pour des séries télévisées
Choisi pour créer l’univers de Krypton dans une série sur le grand-père de Superman et celui de l’adaptation pour le petit écran du film Snowpiercer, dont la vedette sera Jennifer Connelly, le studio d’effets visuels de Québec Rodeo FX est en train de faire son lit dans le marché de la série télé.
« C’est la tangente que nous sommes en train de prendre », affirme, au bout du fil, le directeur du bureau de Québec de Rodeo FX, Martin Pelletier.
Les employés de la firme établie dans le quartier Saint-roch sont en train de finaliser les effets visuels, à titre de principal fournisseur, de la première saison de Krypton, un produit de DC Comics diffusé depuis le 21 mars à l’antenne de la chaîne Syfy et sur Space, au Canada. « Nous sommes en charge de la ville principale, donc nous travaillons sur tous les épisodes », dit M. Pelletier.
C’est aussi à Québec que sont conçus les principaux décors et éléments de la future série Snowpiercer, qu’on verra sur TNT.
« Ça se passe dans un futur proche. La Terre est inhabitable dans une ère glaciaire. On suit une ville en mouvement à l’intérieur d’un train d’une centaine de wagons. Notre travail consiste à faire le train et tous les environnements extérieurs. »
Selon Martin Pelletier, d’autres projets télé, qui doivent demeurer secrets pour le moment, seront annoncés sous peu.
ENCORE AU CINÉMA
Ça n’empêche pas le studio de Québec, dont le grand frère montréalais a créé des effets visuels pour le film Blade Runner 2049, de garder un pied dans le monde du cinéma.
Récemment, il a produit « des retouches de maquillage et d’autres effets réalistes » qui étaient impossibles à réaliser sur le plateau de tournage montréalais de la super production Un justicier dans la ville, avec Bruce Willis.
Pour la comédie Soirée de jeux, avec Jason Bateman et Rachel Mcadams, les artistes de Rodeo FX ont créé de toutes pièces un avion ainsi que plusieurs scènes de poursuite.
« Les projets des Marvel de ce monde, qui requièrent 700 plans d’effets visuels, on ne peut pas les prendre à Québec étant donné la grosseur de notre équipe. Nous ne serions pas en mesure de sortir autant de volume. Mais quand un film ou une série télé nous permet d’échelonner une grande quantité d’effets visuels, mais décalée dans le temps, on peut le gérer ici », indique Martin Pelletier.