« ON DEVRA DONNER LE TON »
Le vétéran des Remparts Benjamin Gagné souligne l’importance de livrer un fort début de match
CHARLOTTETOWN | Prisonniers d’une égalité de 1-1 depuis la victoire de 3-0 des Québécois, dimanche au Centre Vidéotron, les Diables rouges et les Islanders reprendont le collier, ce soir, à Charlottetown.
Le troisième match d’une série au meilleur de sept parties revêt une grande importance, affirment ceux qui connaissent le hockey sous toutes ses coutures.
« Tous les matchs sont importants et notre objectif sera de gagner le plus rapidement possible », a rétorqué l’entraîneur en chef des Remparts de Québec, Philippe Boucher, hier, au terme d’une séance d’entraînement au Eastlink Centre, où les matchs 4 et 5 seront également joués, vendredi soir et samedi après-midi.
ÉNERGIE
Certes, ce cliché est parfois employé à outrance, mais dans une série au format 2-3-2, les Diables rouges auront tout avantage à engranger une deuxième victoire le plus rapidement possible durant ces trois représentations sur l’île aux patates.
« On devra donner le ton dès le début du match. Puis, dès que nous gagnerons une autre partie dans cette série, on aura l’assurance de revenir jouer devant nos partisans à Québec », a déclaré le vétéran défenseur Benjamin Gagné.
« Que l’on joue à domicile ou sur la route, ça ne doit pas faire la différence. Nous devrons dicter l’allure de la partie et exercer un bon échec avant », a enchaîné l’attaquant Pascal Laberge. À propos, l’espoir des Flyers de Philadelphie a joué du hockey inspiré dimanche aux côtés de Matthew Boucher et Olivier Garneau, en plus de geler dans son demi-cercle, à l’aide d’un puissant tir frappé, le gardien Matthew Welsh.
« Nous avions joué ensemble quelques fois durant la saison. Dimanche, ç’a cliqué et nous avons fourni l’énergie nécessaire durant tout le match », a mentionné Laberge, qui domine la colonne des pointeurs des Remparts avec un but, trois aides.
UNE FOULE ANIMÉE
Si par une froide soirée de novembre on entend parfois le bourdonnement des projecteurs et les conversations à voix basse dans les sections sous la tribune de presse du Eastlink, fort à parier que l’ambiance sera plus électrique cette semaine, assure l’attaquant Gregor Macleod.
« La saison dernière, nous avions joué presque tous nos matchs à guichets fermés durant les séries éliminatoires et les partisans étaient très bruyants. On aura donc avantage à débuter la partie du bon pied », a rappelé l’ancien porte-couleurs des Islanders, qui comptera dans les gradins sur l’appui d’une dizaine de membres de sa parenté et amis.
MACHINE À BOULES
De dimension standard, la patinoire du Eastlink est ceinturée par un bas de rampe qui accorde de longs et de vifs rebonds. « C’est un facteur. On joue une fois par année ici en saison régulière et nos défenseurs devront s’y habituer rapidement », a dit Philippe Boucher.
« Les bandes sont vraiment vivantes. Elles me font penser à celles de Baie-Comeau. Tu dois être constamment alerte. Par contre, tu peux t’en servir à bon escient quand tu ne disposes pas d’une bonne ligne de tir », affirme Benjamin Gagné.