Jean-françois Lisée craint l’arrivée de Vincent Marissal
Si l’ex-chroniqueur Vincent Marissal se présente pour Québec solidaire contre le chef péquiste dans la circonscription de Rosemont, il pourrait contribuer à faire élire un candidat libéral, estime Jean-françois Lisée.
Gabriel Nadeau-dubois a confirmé hier que l’ex-chroniqueur politique de La Presse songe à se porter candidat pour Québec solidaire aux prochaines élections. Vincent Marissal lorgne la circonscription de Rosemont, actuellement occupée par le chef du Parti québécois.
S’il se dit « très confiant de l’emporter » contre son éventuel rival, Jean-françois Lisée s’inquiète de la division du vote souverainiste. « Posons l’hypothèse que M. Marissal fasse une bonne campagne dans Rosemont, le seul résultat vraisemblable, c’est qu’il donne le comté aux libéraux », dit-il.
LISÉE PRÊT À DISCUTER
En 2014, Jean-françois Lisée avait remporté Rosemont avec seulement 4 % d’avance sur son rival libéral.
Toutefois, le chef péquiste se dit prêt à étudier une candidature de l’ex-chroniqueur pour le PQ. « On est prêts à discuter avec lui, bien sûr », dit-il.
Pour sa part, Gabriel Nadeau-dubois réfute l’idée que sa formation présenterait des candidats vedettes principalement dans les circonscriptions occupées par des députés péquistes.
LOBBYISME
Après avoir quitté La Presse au printemps dernier, Vincent Marissal est devenu directeur principal pour la firme de lobbyisme et relations publiques Tact Intelligence-conseil.
L’associée fondatrice de la firme, Manon Genest, indique que Vincent Marissal travaille toujours chez Tact, « pour l’instant », dit-elle.