Beausoleil s’excuse envers Grametbauer
Le pilote de l’océanic a avoué hier qu’il voulait attirer l’attention des médias sur lui
RIMOUSKI | Serge Beausoleil admet son erreur et s’excuse de ses commentaires désobligeants envers le gardien des Wildcats, Mark Grametbauer.
Le directeur-gérant et entraîneur-chef de l’océanic avoue que ses déclarations des derniers jours étaient en fait une stratégie pour attirer l’attention des médias sur lui et non sur ses joueurs, dont l’inexpérience se fait de plus en plus sentir en séries éliminatoires. Comme il l’avait fait en anglais devant les journalistes de Moncton, Beausoleil n’a pas cherché à ajouter de l’huile sur le feu à quelques heures du septième et ultime match de l’affrontement en huitième de finale contre les Wildcats, prévu ce soir au Colisée Financière Sun Life de Rimouski.
« Vous aimez que je n’aie pas la langue de bois. J’essaie d’être le plus entier possible. Ces propos étaient inappropriés. Je m’en suis excusé. Hier [dimanche], j’ai demandé aux journalistes de Moncton de me dire comment ils expliquaient qu’un club aussi combatif soit en 14e place [au classement général]. Ils ne veulent pas en parler. Bien franchement, on voulait canaliser l’énergie sur moi et non sur nos joueurs. As-tu analysé notre équipe ? Ce sont tous des joueurs qui ont peu d’expérience et qui doivent être concentrés sur ce qu’ils font [sur la glace]. J’ai fait amende honorable. J’ai l’habitude de le faire quand je fais une erreur », a déclaré le pilote de l’océanic.
DES BLESSURES IMPORTANTES CHEZ L’OCÉANIC
Les Bas-laurentiens disposeront à nouveau d’une formation réduite contre les Wildcats. Privé de deux de ses meilleurs défenseurs avec les blessures de Wilson Forest et Christopher Innis, l’océanic peine à provoquer des chances de marquer significatives en avantage numérique. Dmitry Zavdorodniy, Carson Mackinnon et Alex-olivier Voyer n’ont marqué conjointement que deux buts en six parties contre Moncton.
« L’absence de Forest et Innis nous oblige à surtaxer des jeunes qui ne sont pas dans leurs chaises. Il y a des matchs où on bouge moins nos pieds. C’est la même chose pour Lafrenière et plusieurs autres. Quand on voit moins Alexis, c’est qu’il est plus immobile. Quand il utilise sa vitesse, il est étincelant. Cela arrive à beaucoup de gars », explique Serge Beausoleil.
Le grand patron à Rimouski disputera son quatrième match numéro 7 en carrière derrière le banc de son équipe. Il a remporté le dernier, en mai 2015, lui procurant la Coupe du Président en deuxième période de prolongation contre les Remparts de Québec.