Un labo ludique et technologique
Virage numérique au Musée de la civilisation
Avec l’inauguration du laboratoire Mlab Creaform, le virage numérique entamé par le Musée de la civilisation depuis quelques années prend tout son sens.
Un nouveau laboratoire a vu le jour hier au musée, qui permet au fil de ses stations d’expérimenter toutes sortes de technologies, de la robotique à l’impression 3D, en passant par la modélisation, la production vidéo, le traitement d’image, la programmation et l’électronique.
Une façon des plus modernes de souligner le 30e anniversaire du musée, qui poursuit son objectif de rendre la culture du numérique accessible à tous. « C’est le musée du futur, et le futur du musée », croit le directeur général de l’institution, Stéphan La Roche.
Les enfants et les adolescents sont invités à se familiariser avec les technologies, grâce à des médiateurs sur place. Mais la salle technologique servira aussi d’incubateur pour des entreprises qui souhaitent développer des projets numériques. Les entreprises, tout comme les « start-ups », sont invitées à déposer leur projet.
ACCESSIBLE GRATUITEMENT
Le laboratoire est équipé d’un scanneur de chez Creaform, entreprise de haute technologie située à Lévis, deux imprimantes 3D, des ensembles de robots, des tablettes, et des lunettes de réalités virtuelle et augmentée, entre autres.
Le Mlab Creaform « favorise la création et l’expérimentation numérique », et « est un merveilleux outil de sensibilisation, un laboratoire qui offre de nombreuses opportunités », a expliqué Stéphan La Roche.
Le laboratoire est accessible gratuitement, sans le laissez-passer du musée, dès aujourd’hui et jusqu’à la fête du Travail.
Des activités sous le thème des objets du futur s’y dérouleront les 7 et 8 avril.
Le gouvernement du Québec a alloué une somme de 275 000 $ à la réalisation du projet. Le ministre de l’éducation, Sébastien Proulx, a même fait l’essai d’une des stations du laboratoire.
« C’est ludique et technologique. C’est plus qu’une exposition, c’est un concept de laboratoire numérique. Mon Dieu que j’aimerais en avoir dans toutes les écoles ! » s’est-il exclamé.