Le Journal de Quebec

Eugenie Bouchard recherche un autre entraîneur

-

AGENCE QMI | Entraîneur réputé chez Tennis Canada, le Québécois Sylvain Bruneau confirme : la Montréalai­se Eugenie Bouchard a largué Harold Solomon. Du moins, « pour le moment ».

À moins d’un revirement dans ce dossier, la 111e raquette de la WTA sera donc à la recherche d’un troisième entraîneur en moins d’un an. Après avoir été délaissée par Thomas Högstedt au mois de septembre, Bouchard a travaillé avec Solomon pendant l’hiver.

« Il n’était pas avec elle à Miami ou Charleston, a affirmé Bruneau, entraîneur chez Tennis Canada, sur les ondes de LCN, hier matin. Ils ont travaillé ensemble jusqu’au tournoi d’indian Wells. Ils ont fait un bout de chemin ensemble. Après, il y a eu des complicati­ons et elle s’est éloignée. »

Sans critiquer la joueuse de Westmount, Bruneau ne se montre pas en faveur d’une valse d’entraîneur­s pour une athlète qui doit faire preuve d’une plus grande stabilité sur le court.

« Je prône toujours la stabilité des entraîneur­s, a-t-il dit. Ça, c’est certain. De changer [souvent] les gens autour de soi, je ne crois pas que ce soit toujours bénéfique. Parfois, malgré les défaites et les moments difficiles, il faut passer à travers les tempêtes. »

À écouter Bruneau, Solomon n’était possibleme­nt pas assez à l’écoute de Bouchard ou ne parvenait simplement pas à la motiver pendant la durée de leur associatio­n.

« Ce qui est important pour elle, c’est d’être avec un entraîneur qui la comprend, qui la soutient et qui sera capable de l’aider à retrouver cette étincelle, cette confiance qui est vraiment manquante », a précisé Bruneau.

UNE BONNE ÉTHIQUE DE TRAVAIL

Mardi, Bouchard a été vaincue en deux manches identiques de 6-4 contre l’italienne Sara Errani dans un match de premier tour à Charleston, en Caroline du Sud, pliant bagage d’entrée de jeu lors d’un troisième tournoi cette année.

La joueuse de 24 ans avait été incapable de se qualifier au tableau principal du récent tournoi de Miami, et semble chercher des réponses lorsqu’elle se trouve sur la surface de jeu.

« C’est difficile, a reconnu Bruneau. D’autant plus qu’elle travaille très fort et se prépare bien sur le terrain et dans les salles d’entraîneme­nt. Ce n’est pas facile, parce qu’elle accumule beaucoup de défaites au premier tour. Il y a un espace important entre les matchs et les tournois. Elle s’attend à jouer du bon tennis parce que la préparatio­n est là. »

« Lorsqu’elle est dans le feu de l’action, avec les attentes, elle n’y arrive pas. »

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada