Le Journal de Quebec

Suggestion­s à Geoff Molson

- Jean-françois Chaumont l Jfchaumont­jdm jean- francois.chaumont @quebecorme­dia.com

Il n’y a pas si longtemps, on disait que Marc Bergevin n’avait pas peur de s’entourer de bonnes têtes de hockey. C’était un discours quand l’équipe finissait la saison avec plus de 100 points. Maintenant, on rappelle qu’il y a beaucoup trop de monde dans l’organigram­me hockey du CH. C’est le constat après une année misérable de 71 points et le 28e rang au classement général.

Au sommet de la pyramide, il y a Geoff Molson, le propriétai­re et président du Canadien. À moins d’un changement inattendu, M. Molson misera encore une fois comme principal soldat sur Marc Bergevin dans le siège de directeur général. Bergevin a aussi le titre de vice-président exécutif. Un titre plus long, c’est une façon d’ajouter quelques dollars à un contrat…

En épluchant l’organigram­me du Tricolore, on constate qu’il y a plusieurs titres à longue branche. Donc, plusieurs hommes de hockey qui ont reçu des augmentati­ons salariales au cours des dernières saisons.

Si Rick Dudley sert de principal mentor à Bergevin, les Scott Mellanby, Trevor Timmins, Martin Lapointe, Larry Carrière et John Sedgwick restent dans sa garde rapprochée.

En incluant Molson et sans compter le personnel d’entraîneur­s, le CH mise sur un groupe de 33 personnes, dont 22 recruteurs profession­nels (6) ou amateurs (16).

Le chiffre 33 semble excessif. Mais il reste assez standard pour une équipe riche de la LNH. Depuis son entrée en scène au printemps 2012, Bergevin a toujours dit qu’il désirait calquer le modèle des Blackhawks de Chicago, son alma mater. À ce jour, les Hawks ont un personnel hockey encore plus imposant avec 44 personnes. À Toronto, les Maple Leafs comptent sur un groupe de 43 personnes. À New York, les Rangers font 33 chèques.

PAS UN GAGE DE SUCCÈS

« Quand il y a trop de monde à une table, tu n’as pas la chance de parler souvent et d’exprimer clairement tes opinions. Par expérience, je sais que ce sont souvent les mêmes deux ou trois personnes qui détiennent un réel poids et une influence au sein d’une équipe. »

Un recruteur d’une équipe de l’associatio­n de l’ouest a fait cette déclaratio­n en parlant des équipes qui comptent sur une très lourde structure avec plus de 30 têtes de hockey.

À Montréal, Bergevin détient sans l’ombre d’un doute la plus grande influence.

L’an dernier, les Penguins de Pittsburgh ont gravé leur nom sur la coupe Stanley pour la deuxième saison d’affilée. Jim Rutherford est le grand manitou d’un groupe de 26 personnes. Les Predators de Nashville, l’équipe finaliste, avaient un personnel encore plus petit à 21. Et les Sharks de San Jose, qui ont perdu en finale en 2016, comptent sur un groupe de 20 personnes.

Le départemen­t de recruteurs du CH est constitué à lui seul de 22 personnes. C’est plus que les Predators et les Sharks. Pourtant, on repêche et on développe mieux à Nashville et à San Jose…

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La chronique d’yvon Pedneault
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