Un retour en bourse pour la multinationale IPL Plastics
La compagnie fondée à Saint-damien avait été privatisée en 2009
Près de dix ans après avoir été privatisée, la multinationale québécoise du plastique IPL est sur le point de concrétiser son retour en bourse, confirment des sources au Journal.
L’entreprise fondée à Saint-damien, dans le comté de Bellechasse, a bien changé depuis que son titre a été retiré de la Bourse de Toronto en 2009. Elle avait alors été rachetée par le fonds d’investissement Novacap et le Fonds de solidarité FTQ pour la somme de 94,2 millions $.
L’irlandaise One51 avait obtenu une part majoritaire dans l’entreprise en 2015, avant de se départir de la plupart de ses actions à la fin de 2017.
C’est aujourd’hui la Caisse de dépôt et placement du Québec qui est l’actionnaire le plus important D’IPL Plastics, à 34 % des actions. Le Fonds de solidarité FTQ est actionnaire à hauteur de 7 %, pour sa part.
PRÉSENT DANS PLUSIEURS PAYS
Important fabricant de produits de plastique moulé par injection pour les secteurs alimentaire et industriel, IPL Plastics est présent au Canada et en Irlande, mais également aux États-unis, au Royaume-uni et en Chine.
Elle compte 11 usines et près de 1300 employés en Amérique du Nord.
La société espère que son entrée en bourse lui permettra d’ajouter 200 millions $ à son capital. Le siège social D’IPL Plastics sera situé au Canada, probablement à Montréal. Le siège social actuel, en Irlande, deviendra un bureau secondaire, a assuré une source interne au fait du processus.
MILIEU 2018
« Environ 80 % des revenus et des actifs D’IPL Plastics sont situé en Amérique du Nord, c’était donc naturel pour la compagnie de s’inscrire en bourse ici », a-t-elle déclaré.
Le processus devrait être complété d’ici le « milieu » de 2018, a-t-elle ajouté. La Banque de Montréal, la CIBC et la Banque Royale sont notamment impliquées.
Les nouveaux capitaux que devrait générer l’entrée en bourse de la compagnie permettront de procéder à de nouvelles acquisitions, explique-t-on.
La Caisse de dépôt et placement n’a pas souhaité commenter les informations du Journal.